Zone de Protection du Plateau de Saclay: contribution de GemGif

Enquête publique sur la zone de protection

L’enquête publique sur le projet de zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay se déroulera du lundi 12 mars 2012 au samedi 14 avril 2012 inclus. Son siège est fixé à la mairie principale de Saclay (12, place de la Mairie, 91400 Saclay)

Organisée conformément aux articles R.123-1 à R. 123-23 du code de l’environnement par la préfecture de l’Essonne (arrêté n°2012/SP2/BAIE/002 du 16 février 2012), cette enquête concerne les communes de Bièvres, Gif-sur-Yvette, Igny, Orsay, Palaiseau, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Villiers-le-Bâcle, Buc, Chateaufort, Guyancourt, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas et Toussus-le-Noble.

L’enquête publique se termine le 14 avril. Les élus Modem de Gif sur Yvette ont publié leur contribution .

Enquête publique sur le Plateau de Saclay: la contribution des élus GemGif

Jusqu’au 14 avril, se déroule sur Gif et 14 autres communes du Plateau de Saclay (1), une enquête publique sur le projet de zone de protection naturelle, agricole et forestière. Ce qui signifie que des cahiers sont mis à disposition de tous, particuliers comme associations, pour donner son avis. Il est très important de le faire pour que l’avenir du Plateau de Saclay ne se fasse pas sans nous, et pour préserver l’environnement naturel et agricole de notre territoire.

N’hésitez pas à aller donner votre avis (avant le 14 avril, donc), un avis qui, pour compter, doit être personnel, c’est-à-dire, non « copié-collé » d’une autre contribution.

Vos élus de GemGif ont souhaité apporter leur petite pierre sur ce sujet, capital pour notre territoire.

1)      Il y a 30 ans, le Plateau comptait plus de 4100 ha de terres agricoles. Il y a quatre ans, un quart d’entre elles avaient déjà disparu (3100 ha en 2008). La loi prévoit le maintien d’au moins 2300 ha de ces terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe (85 à 95 quintaux de blé à l’hectare). Les zones répertoriées pour être protégées n’excèdent ce minimum que de 15 hectares, ce qui nous parait vraiment trop juste pour garantir ce que la loi a inscrit pour préserver la pérennité agricole de notre Plateau. D’autant que le Métro, qui était annoncé comme enterré sur le Plateau, est évoqué comme aérien dans les documents récents, avec pas moins de 696 piliers installés pour soutenir une ligne à 7 m de hauteur. Il est bien évident que les cultures sous ce Métro seront impossibles, la surface agricole serait donc réduite considérablement.

ð  Nous demandons donc que la zone agricole protégée passe à 2500 ha. En particulier en incluant les zones dont nous parlons ci-dessous.

2)      Elodie Vilain, jeune agricultrice de 23 ans, a un projet bien construit de maraîchage biologique et de poney-club sur la ferme qui appartient à sa famille depuis quatre générations. Pour cela, elle s’est formée dans un BTS et deux bacs pros différents. Pour être mis en œuvre, ce projet a besoin de 20 hectares. Seulement 13 font partie de la zone sanctuarisée.

ð  Nous demandons que la parcelle de 7 ha située au nord de la rigole de Coberville (cadastrée ZV33 et ZV 43) soit elle aussi sanctuarisée. Nous demandons également qu’elle puisse avoir un hectare de terre  à proximité de ses terres pour y installer un hangar, son habitation et de petites installations équestres. 

3)      Sur la commune de Guyancourt, deux jeunes suivent actuellement une formation dans l’espoir de pouvoir reprendre la ferme familiale de Villaroy. Cette ferme ne compte plus que 225 ha, que la famille Bailly souhaite vivement conserver, ayant perdu près de 500 ha de 1982 à 2008. De même, la sanctuarisation des terres de Guyancourt permettrait le maintien de la recherche agronomique effectuée par l’INRA en ce lieu.

ð  Nous demandons donc l’inclusion dans le périmètre de l’ensemble des terres de la zone de la Minière.

4)      Alors que les terres agricoles diminuent, des parcelles sont enlevées du périmètre pour agrandir le golf de Saint-Aubin.

ð  Nous demandons que soient réintégrées dans le périmètre protégé les terres dites de « la parcelle aux biches » de Saint-Aubin. 

5)      Nous observons que sont systématiquement classées en « zone naturelle » les espaces qui en fait sont des « délaissés de voirie », ce qui représente plusieurs hectares indument comptabilisés en zone dite naturelle.

ð  Nous demandons donc que les délaissés de voirie soient sortis du compte « zones naturelles » mais que les hectares auxquels ils correspondent permettent d’intégrer d’autres terres, elles vrais espaces naturels. 

6)      Il nous parait essentiel de protéger le réseau de rigoles du Plateau. Elles permettent un drainage de ce territoire et limitent les inondations des vallées environnantes.

Dimitri Tchoreloff et Martine Debiesse

(élus de GemGif, groupe démocrate et indépendant, Gif)

 

(1)    Bièvres, Igny, Orsay, Palaiseau, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Villiers-le-Bâcle, Buc, Chateaufort, Guyancourt, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas et Toussus-le-Noble.

http://www.media-paris-saclay.fr/elements-du-dossier-de-lenquete-publique/.

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Protection de la zone naturelle, enquête publique: avis des AVB

L’enquête publique sur la « zone protégée » du Plateau de Saclay est en cours. Je relaye le message des Amis de la Vallée de la Bièvres, dont je soutiens l’action.

Participez à cette enquête publique et relayez notre action en donnant votre avis sur le cahier d’enquête. Dossier accessible dans les des mairies des communes de Buc, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble, Jouy-en-Josas, Bièvres, Igny, Vauhallan, Saclay, Palaiseau, Orsay, Saint-Aubin, Gif/Yvette, Villiers-le- Bâcle, Chateaufort, Guyancourt.

Vous pouvez vous inspirer de l’avis de l’association ci-dessous.

Enquête publique sur la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay,  du 12 mars au 14 avril 2012 inclus

La préservation de la vallée de la Bièvre et de son site classé ne va pas sans la préservation des terres agricoles du plateau et la réduction de l’urbanisation prévue sur celui-ci et déjà entamée à grands pas.

Les Amis de la Vallée de la Bièvre sollicite la population pour soutenir son action en relayant la position des associations pendant l’enquête publique.

Motifs

Le périmètre de protection des zones agricoles qui est présenté aujourd’hui est conforme « a minima » aux exigences de la loi (2316 ha dans le projet soumis a enquête contre « 2300 ha au minimum» dans la loi), mais il va fragiliser l’équilibre économique de plusieurs exploitations en supprimant une partie de leurs terres.

Il est essentiel d’aller plus loin pour respecter l’esprit de la loi et garantir la cohérence fonctionnelle des espaces agricoles ainsi que les continuités paysagères du Plateau. Il faut également prendre en compte deux projets de nouvelles exploitations en agriculture de
proximité (maraîchage) aujourd’hui bloqués ou menacés.
Il reste des marges de progrès possible, et les évolutions de ces derniers mois montrent que nos voix peuvent faire une différence ! C’est le moment ou jamais de nous mobiliser pour la préservation des terres agricoles du Plateau de Saclay. Une fois figé, le périmètre ne bougera plus et toutes les terres qui n’en feront pas partie risquent d’être urbanisées sans recours possible.

Argumentaire et points clés du dossier

Les règles de l’étude publique imposent des expressions personnelles (un copier coller du même texte serait considéré comme une expression unique, quel que soit le nombre de contributeurs). Nous vous proposons donc ci-dessous des éléments de lecture du
dossier pour en souligner les enjeux.
Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion de façon a formuler vos remarques dans
les cahiers de l’enquête publique. Il nous semble essentiel néanmoins qu’apparaissent la
notion de 2500 ha (près de 2700 ha sont cultivés aujourd’hui) et les deux localisations du
point 4.

1°) L’Etablissement public de Paris-Saclay reste dans une interprétation a minima de la loi, éloignée de l’esprit de la loi, qui précise qu’il faut au moins 2300 ha (marge de + 0,7% a ce jour). L’esprit de la loi est d’aller « au-delà de 2.300 ha » de terres agricoles et les associations demandent 2.500 ha pour assurer la pérennité d’une agriculture périurbaine sur le Plateau.

2°) Des projets de routes élargies ou nouvelles vont compliquer l’accès des engins agricoles
aux terres, alors que les exploitations agricoles se les partagent.
Il faut maintenir une continuité fonctionnelle de tous les espaces agricoles (qu’ils soient reliés aisément entre eux pour permettre aux engins agricoles d’y travailler aisément).

3°) Il existe aujourd’hui des projets d’installation et de reprise d’exploitation agricole
innovants en agriculture bio de proximité et en circuits courts.
Il faut rendre possible ces projets et faciliter leur développement à long terme.

4°) Il est impératif de réintégrer dans le périmètre de protection les deux espaces qui
concentrent aujourd’hui ces enjeux :

L’ensemble des terres agricoles de la Minière situées à l’Est et à l’ouest de la RD 91 sur la commune de Guyancourt.
 Les terres agricoles situées au Nord de la rigole de Corbeville dans le Sud du Plateau sur la commune de Saclay.

5°) Des constructions importantes sont prévues sur le campus Paris-Saclay (tour EDF de 23m, logements étudiants de 50m) ; il est essentiel de préserver la cohérence paysagère du bord sud du Plateau, et de réduire la hauteur des constructions.

6°) L’EPPS a la possibilité de protéger des terres en dehors du périmètre de l’OIN: il est incohérent de laisser en dehors du périmètre protégé des terres situées à l’est du Plateau sur la commune de Palaiseau, destinées en partie à l’urbanisation ou en partie à un espace naturel alors qu’il s’agit de terres cultivées actuellement.

Marche à suivre

Vous pourrez déposer votre commentaire dans le cahier d’enquête publique présent dans l’une des mairies des 14 communes concernées dont la liste suit plus bas, dès le lancement de l’enquête publique.
À défaut, un envoi par courrier est possible, adressé en mairie, avec mention « enquête publique sur la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay ».
Mais vous pourrez aussi trouver des informations complémentaires auprès des mairies des
communes concernées : Buc, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble, Jouy-en-Josas,
Bièvres, Igny, Vauhallan, Saclay, Palaiseau, Orsay, Saint-Aubin, Gif/Yvette, Villiers-le- Bacle, Chateaufort, Guyancourt.

Un membre de la commission d’enquête se tiendra a disposition du public a la mairie des
communes concernées par l’enquête publique aux dates et horaires suivants :
• Lundi 12 mars 2012 (14-17h) : Saclay
• Mardi 13 mars (14h-17h) : Les Loges-en-Josas
• Mercredi 14 mars (14h-17h) : Bièvres
• Vendredi 16 mars (15h-18h) : Gif-sur-Yvette
• Samedi 17 mars (9h-12h) : Villiers-le-Bacle
• Lundi 19 mars (14h-17h) : Igny
• Mercredi 21 mars (14h-17h) : Palaiseau
• Jeudi 22 mars (14h-17h) : Saint-Aubin
• Vendredi 23 mars (9h-12h) : Orsay
• Samedi 24 mars (9h-12h) : Vauhallan
• Lundi 26 mars (14h-17h) : Buc
• Mercredi 28 mars (14h-17h) : Chateaufort
• Jeudi 29 mars (17h-20h) : Guyancourt
• Samedi 31 mars (9h-12h) : Jouy-en-Josas
• Mardi 3 avril (14h-17h) : Toussus-le-Noble
• Jeudi 5 avril (17h-20h) : Buc
• Vendredi 6 avril (14h-17h) : Guyancourt
• Mardi 10 avril (16h-19h) : Palaiseau
• Mercredi 11 avril (9h-12h) : Villiers-le-Bacle
• Samedi 14 avril (9h-12h) : Saclay

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L’éducation aux sciences est critique pour le futur de l’Europe

L’importance des sciences pour le futur de l’Europe apparait comme une évidence dans la plupart des pays membres de l’Union. Leur enseignement a été abordé lors d’un colloque organisé au niveau européen, Scientix. Les initiatives intéressantes ont été exposées, dont celle du NSLC (National Science Learning Centre).

Le développement de la recherche scientifique et de l’innovation est un des enjeux du campus Paris-Saclay. Encore faut-il que les filières scientifiques attirent les jeunes, et développent leur intérêt pour les sciences.

Comment le Royaume-Uni renouvelle son éducation aux sciences

La Grande-Bretagne a mis en œuvre une nouvelle stratégie l’éducation scientifique, avec la formation et la valorisation des enseignants du primaire et du secondaire, que l’on met en contact avec les chercheurs.

C’est un reportage de Knowtex sur le sujet (repris par Owni), que je cite en partie. Avec un bel hommage au rôle des enseignants du primaire et du secondaire.

C’est avant leur arrivée dans l’enseignement supérieur, qu’il faut donner aux jeunes le goût de la découverte et la science. La « Main à la Pâte est une excellente avancée, pas suffisamment répandue, la Cité des Sciences est un lieu magique. Mais il reste du chemin pour atteindre un large public parmi les jeunes.

La démarche John Holman, avec le « « National Science Learning Centre » [Centre national d’apprentissage des sciences] , peut nous donner quelques idées.

Quelle formation proposez-vous aux enseignants ?

Prenons l’exemple d’un groupe de professeurs de physique. Pour suivre une de nos formations, ceux-ci se déplaceront pendant trois jours dans notre centre. Nous disposons de notre propre hôtel et de notre propre restaurant. Pendant ce séjour, nous leur présenterons un aperçu des recherches en cours (par exemple les activités du CERN ou le domaine de la physique des particules). Ils suivront également des sessions sur les nouvelles expériences qu’ils peuvent présenter à leurs étudiants. L’idée est qu’ils « piquent » quelques bonnes idées pour compléter leur enseignement.

Image de prévisualisation YouTube

Ensuite, ils rentrent dans leur école et mettent en œuvre un projet, avec leurs propres élèves, basé sur ce qu’ils ont vu chez nous. Deux ou trois mois plus tard, les enseignants reviennent dans le centre pour une nouvelle session de deux jours où ils évoquent ensemble leurs projets respectifs et suivent de nouveaux cours et ateliers. En tout, ils passent donc cinq jours ensemble. C’est très intense et finalement assez long, comparativement aux sessions classiques de formation d’une demi-journée ou d’un soir. Cette formation leur donne une expérience véritablement forte, qui marque le reste de leur carrière.

Comment avez-vous monté ce projet ?

En 2001 se sont tenues les élections législatives au Royaume-Uni. Dans ce cadre, chaque parti a produit un manifeste. Le « Labour Party » [Parti travailliste de Tony Blair] a indiqué dans le sien la volonté d’établir un tel centre pour l’éducation aux sciences. Ce parti a finalement gagné les élections et tenu ses promesses. Pour ce faire, ils se sont associés avec le Welcome Trust, une très grosse fondation qui brasse des milliards d’euros. Le gros de leur activité concerne la recherche médicale (malaria, VIH, santé mentale…). Cette fondation a réalisé que si nous voulons une recherche de bonne qualité, il faut de bons scientifiques et donc de bons professeurs. Ils ont décidé d’investir 25 millions de livres sterling [un peu moins de 30 millions d’euros] dans ce projet.

Le gouvernement et cette fondation ont alors lancé un appel d’offre auprès d’universités pour construire un tel centre. Nous – l’Université de York – avons remporté cet appel d’offre avec les universités de Leeds et de Sheffield, toutes situées dans le comté du Yorkshire. Nous avons utilisé 11 millions de livres [environ 13 millions d’euros] pour construire le bâtiment et le reste pour engager des gens et payer la venue des enseignants pendant les cinq premières années.

Que recherchez-vous dans une conférence comme celle de Scientix ?

J’ai été invité par « European Schoolnet » pour une intervention sur l’importance de l’éducation aux sciences en Europe et la manière dont nous pouvons l’améliorer. De la conférence Scientix, j’espère tirer de bonnes idées et faire des rencontres. Je suis particulièrement intéressé par les nombreuses activités développées en Europe de l’est. Ces nouveaux membres de l’Union européenne ont vraiment de très bonnes idées. Le niveau des sciences et des maths y est très élevé. La Hongrie, par exemple, a quelques-uns des meilleurs mathématiciens du monde. L’intérêt de cet événement est qu’il semble attirer des gens qui ne vont pas en général aux conférences internationales. Connaissez-vous l’expression « usual suspects » ? Elle désigne les gens que vous rencontrez tout le temps. Ici, j’ai croisé des habitués bien sûr, mais aussi et surtout des jeunes.

 Qu’est-ce que les enseignants ont de plus que les chercheurs et ingénieurs, pour toucher les jeunes ?

Les professeurs sont ceux qui parlent directement aux personnes qui apprennent. Chacun peut toucher la vie d’une centaine de jeunes gens. Les professeurs d’université ne sont pas les plus accessibles, mais tant pis. Je crois que le futur réside dans les mains des enseignants du primaire et du secondaire.

Beaucoup de pays ne valorisent pas vraiment leurs enseignants. Ils n’ont pas un statut social très élevé. Pourtant, c’est la prochaine génération d’enseignants et d’activistes qui est importante car un tel projet se déroule sur 50 à 100 ans. Ce n’est pas quelque chose qui se met sur pied en 10 ans. Le challenge va devenir de plus en plus important pour former les scientifiques dont nous avons besoin.

>> Illustrations : portrait de Sir John Holman en CC by-sa par Scientix, autres photos sur Flickr, licence CC CARLOS62 Argonne National Laboratory, Scott Hamlin

>> Propos recueillis avec Stéphane Nai-Im Tholander

>> Article initialement publié sur Knowtex sous le titre Sir John Holman : l’éducation aux sciences est critique pour le futur de l’Europe

  1. Spécialisé dans l’enseignement scientifique, Scientix est un projet du réseau « European Schoolnet » constitué d’une trentaine de ministères de l’Education principalement en Europe. Il est financé au titre du Septième Programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et le développement. []
  2. Voir la visualisation des tweets réalisée par Rahaël Velt. []
  3. Camille Cocaud a évoqué celui de Bristol dans un précédent article []

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Les raisons de la colère

Le cluster du Plateau de Saclay a pour objectif de favoriser le développement économique par l’innovation.

La concentration des universités, des établissements de recherche et d’entreprises sur un territoire restreint est censé favoriser l’émergence d’idées créatrices grâce à l’effet « cafeteria » (échanges pause-café ou séminaires).

Grâce à ce projet, nos universités et grandes écoles verront leur attractivité augmenter, leur classement « Shanghai » progresser et les étudiants étrangers viendront participer en nombre au développement de la science et de la technologie française.

Etudiants étrangers: dehors !

Et bien non. Car cela n’intéresse pas la France. Malgré les protestations des Présidents d’Université, les étudiants étrangers seront priés de rentrer dans leur pays d’origine, ou de se rendre dans un pays davantage intéressé par leur potentiel et leur savoir.

La Conférence des présidents d’université (CPU) a jugé hier que la circulaire du 31 mai du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, visant à réduire l’immigration professionnelle était « très grave » pour les universités françaises et le devenir des étudiants étrangers en France. La CPU s’inquiète que les diplômés de master ou de doctorat se voient empêcher de commencer leur vie professionnelle en France et propose que l’autorisation provisoire de séjour soit allongée à un an contre six mois aujourd’hui.  (Source: Les Echos)

Comprenne qui pourra !

Favoriser l’innovation ?

Autre pierre d’achoppement: la recherche-développement dans le secteur automobile.

Dans le « champ » du cluster « Paris-Saclay » se trouve un pôle de compétitivité dédié à l’industrie automobile, Movéo. L’Etat et les collectivités territoriales y investissent beaucoup. Situé en grande partie sur le secteur de Satory (près de Versailles), avec des implantations en Vallée de Seine (vers Poissy et Flins), les activités de recherche sont proches de centres de PSA à Vélizy et de Renault à Guyancourt.

Mais voilà. Nos constructeurs ont des ambitions internationales. Et comme pour Alcatel-Lucent en son temps, les implantations en Chine et dans les autres BRICS apparaissent aux dirigeants et actionnaires comme la clé de nouveaux marchés. Quitte à effectuer des transferts de technologie. Et voilà que PSA sabre dans ses équipes de Recherche-Développement en France pour les délocaliser.

Les chercheurs, techniciens et ingénieurs vont devoir se reconvertir. Sans doute pas dans le secteur où ils sont les plus compétents. Peut-être pas dans les domaines à haute valeur ajoutée technologique.

Et sûrement avec encore davantage de précarité: les suppressions de postes concernent « 2 200 prestataires en recherche et développement (R & D) ». Si les sociétés de conseil en ingénierie sont souvent qualifiées de « marchands de viande », il doit y avoir quelques raisons. Mais pour PSA, cela n’est pas un problème. Pour Eric Besson non plus d’ailleurs.

Ainsi la France abandonne son savoir-faire dans le secteur automobile !

Ce n’est pas ainsi que nous pourrons améliorer notre compétitivité et la balance du commerce extérieure.

Mais vous aller toujours trouver un quidam vous expliquer que ce n’est pas grave. Que les activités stratégiques (finances et marketing sans doute) restent localisées en France, que le savoir-faire de PSA n’est pas de concevoir ni de construire des voitures, mais de les vendre à un marché ciblé.

Alors, devant l’abandon de nos compétences et de notre industrie, face aux double-discours,  la colère trouve ses raisons.

 

Trop dépendant de l’Europe et de l’entrée de gamme, PSA réduit ses coûts (Le Monde)

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Un projet d’abord BTP ?

C’est en lisant un article sur un site dédié aux entreprises de bâtiment que certains aspects du projet du Plateau de Saclay se révèlent sous un jour différent. Nous avons d’abord un énorme chantier de BTP, sans que soit évoquée la préservation de l’espace agricole.

Pierre Veltz, Président de l’EPPS (Etablissement Public Paris-Saclay) est très impliqué dans le monde de l’immobilier. Il est intervenu lors de l’Université SMABTP (Assurances secteur BTP).

Et la présentation du projet a aiguisé les appétits de certains, appâtés par l’urbanisation du  « désert vert ».

Projet Paris-Saclay : l’espoir d’un chantier pharaonique

Comment métamorphoser un plateau agricole près de Paris, en un vaste campus de recherche d’envergure internationale ? Si le projet est validé, le chantier risque d’être pharaonique…

C’est un petit coin de verdure à deux pas de Paris. Un coin de verdure qui pourrait se métamorphoser dans les prochaines années en un “Cluster” ultra-moderne. Sous ce vocable abscons les Anglosaxons désignent les pôles de développement ou d’excellence mariant universités, recherche et grandes firmes.

Suite à lire ici

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Contre le projet d’aéroport Notre Dame des Landes

Le projet d’implantation d’un aéroport international près de Nantes, dans une zone de terres agricoles, soulève un grand mouvement d’opposition. Même l’intérêt économique de l’opération est contesté, avec études e cabinets d’experts à l’appui. Le Modem Nantais est très actif dans la lutte contre ce projet, et est soutenu au niveau national.

La défense des terres agricoles et du milieu naturel est un combat que nous connaissons depuis des années sur le Plateau de Saclay, et nous ne pouvons qu’être solidaires de la démarche. Ceux qui ont lutté contre le projet d’implantation d’un circuit de Formule 1 dans les Yvelines partagent aussi cette démarche.

Rendez-vous Samedi 12 Novembre 10h 30, Paris Porte d’Orléans

La coordination des opposants à ce projet a organisé un tracto-vélo, parti de Nantes le 6 novembre, qui arrivera à Paris le 12 novembre, et passera par Saclay avant de rejoindre Paris.

Communiqué de la coordination des opposants

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Toutes et tous à Paris le 12 novembre pour l’arrivée de la Tracto-Vélo

La coordination des opposants au projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDL), près de Nantes (44) organise du dimanche 6 au samedi 12 novembre 2011 un déplacement en tracteurs et vélos jusqu’à Paris pour interpeller nos décideurs nationaux, peser sur les négociations entre partis qui ne manqueront pas d’avoir lieu pour les Présidentielles 2012 et dénoncer encore une fois l’aberration de ce projet dans les conjonctures financière, économique, sociale et environnementale actuelles.

Nos amis Yvelinois de « Flins sans circuit F1 » font partie du groupe parisien d’opposants à ce projet, eux qui ont lutté victorieusement contre le circuit de Formule 1 à Flins,

L’association Flins sans Circuit F1 soutient l’opposition au projet d’aéroport Notre Dame des Landes. En effet, ce projet offre de nombreuses similitudes avec le projet de circuit de F1 que nous avons tant combattu.

C’est pourquoi nous engageons tous nos membres et sympathisants à se joindre à la manifestation

du samedi 12 novembre à Paris

départ Porte d’Orléans 10h30

pour en savoir plus sur l’opposition au projet et sur le parcours du tracto-vélo

Le projet de nouvel aéroport est contraire aux enjeux mondiaux actuels

Energie/Climat : Augmenter les capacités aéroportuaires et développer le transport aérien est
contraire aux orientations affichées du Grenelle de l’Environnement. Face à la raréfaction des
ressources pétrolières et à la nécessité de diminuer les gaz à effet de serre, la sobriété
énergétique s’impose de plus en plus.

Souveraineté alimentaire : Détruire inutilement 2000  hectares de terres agricoles est un scandale quand en France 1 département disparaît tous les 7 ans sous le bitume et des
dizaines de millions d’hectares au niveau mondial ! Au contraire, il est urgent de développer une agriculture de proximité et de qualité.

Justice sociale : Gaspiller 250 M€ d’argent public – offerts à un groupe privé par les  collectivités locales déjà exsangues – est inacceptable quand tant de besoins sociaux prioritaires sont insatisfaits (écoles, crèches, hôpitaux, transports collectifs…).
Faire miroiter la création d’emplois temporaires liés à la construction des infrastructures requises ne saurait compenser la destruction de centaines d’emplois agricoles et industriels
pérennes.

Nous voulons des investissements démocratiquement décidés,  au profit des populations.

Projet d’aéroport : la contre-étude des élus

Tracto-vélo Notre-Dame-des-Landes – Paris contre le projet d’aéroport

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est une affaire “nationale” (opposants)

Notre-Dame-des-Landes (44). Les opposants à l’aéroport roulent sur Paris

Contre le projet d’aéroport : tracto-vélo Notre Dame des Landes>Paris

 

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« Relais et Proximité » à Orsay

Pour les membres du Mouvement Démocrate, c’est la campagne  pour les élections du Conseil National. Six listes sont en compétition sur l’Ile-de-France.

Claire O’Petit m’a proposé de rejoindre sa liste « Relais et Proximité », et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai accepté son offre.

Alors, avant de rejoindre la réunion de Colos, venez prendre un verre avec nous, au café « L’Aquarelle » à Orsay.

Dans le cadre de l’élection du Conseil National qui se déroule du 14 au 24 juin par Internet, la Liste » Relais et Proximité », emmenée par Claire O’PETIT vous convie à une soirée d’échanges et de réflexions, mercredi 22 juin à Orsay. Rendez-vous à partir de 19h30 au Café « L’aquarelle » situé au 51 rue de Paris.

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Conférence-débat sur le Grand Paris le 22 juin

Une des principales associations travaillant sur le secteur du Plateau de Saclay, COLOS,  organise un débat public sur le Grand Paris, le 22 juin.

Les deux intervenants, Marc Wiel et Gérard Lacoste, ont été applaudis par le public, lors de la réunion organisée par la CNDP à Jouy en Josas, dans le cadre du débat public sur le Grand Paris. Leurs interventions ont été également très appréciées à Versailles, lors d’un débat public organisée par un élu Modem de Versailles.

Hélas, leurs recommandations n’ont guère été entendues par nos « décideurs ». Pas assez « pensée unique » sans doute.

Voici l’invitation de COLOS:

COLOS organise une conférence-débat « Grand Paris – l’urbanisme, l’aménagement et les transports en question », le 22 juin à Bures-sur-Yvette, avec le concours de deux urbanistes chevronnés, Marc Wiel et Gérard Lacoste. Ces deux experts ont eu l’occasion d’intervenir dans le débat public sur le réseau de transport du Grand Paris, chacun pendant dix minutes lors de la séance du 30 novembre 2010 à Jouy-en-Josas, mais leurs contributions ont été ignorées.

mercredi 22 juin 2011 à 20 h 30
Centre culturel Marcel Pagnol
1 rue Descartes, Bures-sur-Yvette
(proche de la mairie)

L’annonce de cet événement en précise les détails.

COLOS rédigé un cahier d’acteur, dont je recommande la lecture, dans le cadre du débat sur le Grand Paris: http://www.debatpublic-reseau-grandparis.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_id=804&document_file_id=815
Leur site mérite la visite:  www.colos.info.

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Versailles Grand Parc: Plan Local de Déplacement

La communauté de Versailles Grand Pacomprend majoritairement des communes situées sur le territoire de l’Etablissement Public Paris-Saclay.

Le plan local de déplacement concerne les transports autres que les réseaux ferrés. La consultation publique sur le sujet dans le bassin de Versailles Grand Parc mérite d’être analysée. Voici sa présentation, récupérée sur le site de la communauté VGP.

Enquête publique du Plan Local de Déplacements du Syndicat Mixte du Bassin de Déplacements de la Région de Versailles

Par arrêté n°2011-05-01 du 10 mai 2011, le Président du SMBDRV* a lancé l’ouverture de l’enquête publique relative au projet de plan local de déplacements.

L’enquête publique se déroule du
samedi 28 mai (9h) au mardi 28 juin 2011 (17h)

dans les mairies des 16 communes et au siège du SMBDRV* chez Versailles Grand Parc, aux jours et heures habituels d’ouverture des bureaux au public.

Les communes concernées sont : Bailly, Bièvres, Bois d’Arcy, Buc, Châteaufort, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, le Chesnay, les Clayes-sous-Bois, les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saint-Cyr-l’Ecole, Toussus-le-Noble, Vélizy-Villacoublay, Versailles et Viroflay.
Pendant l’enquête, les pièces du dossier sont tenues à la disposition du public dans les mairies des 16 communes et au siège du SMBDRV (chez Versailles Grand Parc). Le dossier est téléchargeable ci-dessous.

Toute personne intéressée peut prendre connaissance du dossier et consigner éventuellement ses observations sur un registre d’enquête coté et paraphé par la Présidente de la commission d’enquête.

Une commission d’enquête a été désignée par le président du Tribunal Administratif de Versailles.
Elle est composée de :

  • Mme Valérie BERNARD, Ingénieur Conseil, Présidente,
  • M. Yves EGAL, Ingénieur Conseil en écologie urbaine, membre titulaire,
  • M. Jean-Marie LAURET, Directeur de Société (E.R), membre titulaire,
  • M. Christian CHAUVET, Officier, membre suppléant.

Les observations pourront également être adressées par écrit à la présidente de la commission d’enquête au siège du SMBDRV.
Elles seront annexées aux registres d’enquête.

Une copie du rapport complet de la commission d’enquête sera tenue à la disposition du public pendant un an dans chacune des mairies des communes du SMBDRV et au siège du SMBDRV, chez Versailles Grand Parc, 7 ter rue de la Porte de Buc à Versailles.

Les membres de la commission d’enquête assureront des permanences
selon le calendrier suivant :

 

Jeudi 9 juin 10h-13h mairie du Chesnay 9 rue Pottier
Mardi 14 juin 9h-12h mairie de Buc 1 rue des Frères Robin
Samedi 18 juin 9h-11h30 mairie de Versailles 4 avenue de Paris
Lundi 20 juin 14h-17h Versailles Grand Parc – SMBDRV* 7 ter rue de la Porte de Buc – Versailles

Télécharger l’arrêté n°2011-05-01 du 10 mai 2011 prescrivant l’enquête publique


Télécharger les pièces du dossier de l’enquête publique :
1. Introduction
2. Volet transport collectif
3. Volet modes doux et personnes à mobilité réduite
4. Volet gouvernance, évaluation et suivi
5. Volet circulation générale et stationnement, transport et livraisons de marchandises
6. Annexes


* Syndicat Mixte du Bassin de Déplacements de la Région de Versailles
7 ter rue de la Porte de Buc – 78000 Versailles
Tél : 01 30 83 03 10 – Fax : 01 39 53 96 14

Autres

Pour les amateurs u cyclisme, des analyses intéressantes sont disponibles sur le site de VeloBuc

Le dossier peut être téléchargé ici: http://codra.servehttp.com/ETUDES/78_PLD_VERSAILLES_FIN/

 

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Les élus de la CAPS et l’aménagement du Plateau de Saclay

C’est sur le site du Modem de Gif, GemGif, que j’ai trouvé cette feuille de route des élus de la CAPS sur l’aménagement du Plateau de Saclay.  Cela ne concerne le secteur de la CAPS (Essonne), mais les idées pourraient être déclinées avec profit par les autres intercommunalités du territoire.

Une question de fond n’est cependant pas abordée, traitant de la qualité de vie des territoires franciliens. Pourquoi concentrer autant de population dans la Région Parisienne ? Est-ce un dogme? Un article des AVB (Amis de la Vallée de la Bièvre) se sont interrogés sur cette question ici: L’Île-de-France doit-elle croître sans fin ?

Document d’orientation des élus de la CAPS

Les élus membres du conseil communautaire de la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay travaillent actuellement à la définition d’un schéma stratégique comme base des orientations globales à promouvoir pour un développement durable du Plateau de Saclay. Ils s’engagent mutuellement à partager et à se conformer aux objectifs suivants en matière d’aménagement du Plateau de Saclay :
  • Le strict respect de l’objectif de protection d’au moins 2300 hectares de terres en activités agricoles, tels que définis dans la carte adoptée par le conseil communautaire de la CAPS et inscrits dans le SDRIF 2008 sur le territoire du Plateau, après consultation de l’ensemble des acteurs concernés. Le développement de l’agriculture biologique y sera encouragé et soutenu par les collectivités, en particulier la conversion à l’agriculture biologique et la mise en place de circuits courts.
  • La mise en oeuvre d’un pôle à vocation économique, scientifique et universitaire sur les 340 hectares à aménager, respectant les principes du développement durable selon des critères ambitieux de quartier durable (éco-quartiers) et des constructions passives ou de basse consommation. Les implantations de nouvelles activités économiques scientifiques et universitaires seront principalement accueillies sur ces 340 hectares. Ces implantations nécessiteront au préalable un traitement du réseau hydraulique dimensionné à l’aménagement prévu à terme par les services de l’Etat.
  • La promotion d’un principe d’aménagement basé sur la plus grande mixité entre les activités économiques, les établissements d’enseignement supérieur, les centres de Recherche et l’habitat pour tous, y compris la mixité sociale. Cette mixité sera recherchée autour de centralités constituées d’entités viables et cohérentes de logements temporaires et familiaux (permanents), d’équipement publics, de services et d’espaces verts.
  • L’aménagement du territoire sous forme de 2 « centralités » organisées en cohérence autour des zones de Polytechnique/Corbeville d’une part, et du Moulon (sud 128) d’autre part, dotées d’un nombre de logements familiaux compris entre 1000 et 1500 unités, seuil critique permettant la réalisation des équipements nécessaires à l’accueil des populations. L’objectif global de production de  logements familiaux est de 3000 unités maximum sur l’ensemble de la lisière sud duPlateau à aménager. Enfin, le principe de répartition suivant sera recherché : pour 1 logement familial construit sur le Plateau, 1 autre logement sera construit sur le restant du territoire de la CAPS (hors opérations déjà engagées dans les communes), et 5 autres dans les autres communes du périmètre de l’EPPS.
  • La volonté de participer à l’effort de production de logements étudiants afin d’accompagner l’arrivée d’écoles et de centres de recherches. L’objectif global de production de logements étudiants est de 3000 unités sur le Plateau de Saclay. Le principe de répartition suivant sera recherché : pour un logement étudiant construit sur le Plateau, 1 autre logement sera construit sur le restant du territoire de la CAPS et 2 autres dans les autres communes inclues dans le périmètre de l’EPPS.
  • La volonté de faire de la Faculté d’Orsay un acteur majeur du pôle scientifique tout en gardant un nombre significatif de bâtiments de Recherche, d’Enseignement et des logements étudiants sur le site actuel.
  • La réalisation des logements familiaux et étudiants sera phasée en fonction de l’arrivée confirmée des organismes sur les 340 hectares et donc du nombre des personnels et étudiants qu’il faut accueillir sur le territoire. Afin d’éviter le mitage du territoire, les aménagements seront réalisés par étapes successives sur des sites cohérents : Polytechnique/Corbeville, Moulon, Sud du RD 128 (Gif), Nord du RD 128 (St Aubin/Gif).
  • La volonté de privilégier un renforcement des transports, par étape, principalement en exigeant l’amélioration immédiate des RER B (doublement du tunnel entre Châtelet les halles et la gare du Nord) et C, la création de lignes de Bus à haut niveau de services, le financement rapide de la phase 2 du TCSP en vue de l’ouverture des premiers tronçons en 2013. La réalisation d’un transport collectif de capacité intermédiaire de type « Val » d’une capacité maximale de 5000 voyageurs par heure entre Massy et Saint-Quentin-En-Yvelines jusqu’à Versailles, devra être envisagée principalement en mode aérien. Il devra être intégré fortement dans le paysage et le cas échéant en tranchées couvertes, pour en limiter les nuisances, dans les zones déjà urbanisées sur l’emprise actuelle du Site propre de Transport en commun.
  • Le désenclavement de la commune des Ulis et de la zone de Courtaboeuf doit également figurer au rang de priorité, notamment en accélérant le projet de TCSP entre Massy et les Ulis et en réalisant dans les meilleurs délais la liaison Vélizy-Les Ulis.
  • La réaffirmation de leur refus catégorique de la création de l’autoroute A126, de nouvelles grandes infrastructures routières ou de métro en mode lourd.
  • La CAPS concentre des atouts exceptionnels tant d’un point de vue environnemental, scientifique qu’économique et social. Le territoire a vocation à rayonner à l’international. Elle se doit, dès lors, de contribuer à relever les défis environnementaux majeurs, tels que le réchauffement climatique en s’inscrivant résolument dans une perspective de développement durable, adossée prioritairement aux éco-innovations technologiques et sociales dont les PME créatrices d’emplois seront les principaux supports. Ceci se concrétisera par la mise en place d’une charte incluant des clauses sociales et environnementales.

Les élus du Conseil communautaire s’engagent mutuellement à œuvrer pour défendre et promouvoir ces principes au sein des instances de la CAPS ainsi qu’auprès des différents partenaires (Etat, Région, Département…).
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