Enquête publique sur la zone de protection
L’enquête publique sur le projet de zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay se déroulera du lundi 12 mars 2012 au samedi 14 avril 2012 inclus. Son siège est fixé à la mairie principale de Saclay (12, place de la Mairie, 91400 Saclay)
Organisée conformément aux articles R.123-1 à R. 123-23 du code de l’environnement par la préfecture de l’Essonne (arrêté n°2012/SP2/BAIE/002 du 16 février 2012), cette enquête concerne les communes de Bièvres, Gif-sur-Yvette, Igny, Orsay, Palaiseau, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Villiers-le-Bâcle, Buc, Chateaufort, Guyancourt, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas et Toussus-le-Noble.
L’enquête publique se termine le 14 avril. Les élus Modem de Gif sur Yvette ont publié leur contribution .
Enquête publique sur le Plateau de Saclay: la contribution des élus GemGif
Jusqu’au 14 avril, se déroule sur Gif et 14 autres communes du Plateau de Saclay (1), une enquête publique sur le projet de zone de protection naturelle, agricole et forestière. Ce qui signifie que des cahiers sont mis à disposition de tous, particuliers comme associations, pour donner son avis. Il est très important de le faire pour que l’avenir du Plateau de Saclay ne se fasse pas sans nous, et pour préserver l’environnement naturel et agricole de notre territoire.
N’hésitez pas à aller donner votre avis (avant le 14 avril, donc), un avis qui, pour compter, doit être personnel, c’est-à-dire, non « copié-collé » d’une autre contribution.
Vos élus de GemGif ont souhaité apporter leur petite pierre sur ce sujet, capital pour notre territoire.
1) Il y a 30 ans, le Plateau comptait plus de 4100 ha de terres agricoles. Il y a quatre ans, un quart d’entre elles avaient déjà disparu (3100 ha en 2008). La loi prévoit le maintien d’au moins 2300 ha de ces terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe (85 à 95 quintaux de blé à l’hectare). Les zones répertoriées pour être protégées n’excèdent ce minimum que de 15 hectares, ce qui nous parait vraiment trop juste pour garantir ce que la loi a inscrit pour préserver la pérennité agricole de notre Plateau. D’autant que le Métro, qui était annoncé comme enterré sur le Plateau, est évoqué comme aérien dans les documents récents, avec pas moins de 696 piliers installés pour soutenir une ligne à 7 m de hauteur. Il est bien évident que les cultures sous ce Métro seront impossibles, la surface agricole serait donc réduite considérablement.
ð Nous demandons donc que la zone agricole protégée passe à 2500 ha. En particulier en incluant les zones dont nous parlons ci-dessous.
2) Elodie Vilain, jeune agricultrice de 23 ans, a un projet bien construit de maraîchage biologique et de poney-club sur la ferme qui appartient à sa famille depuis quatre générations. Pour cela, elle s’est formée dans un BTS et deux bacs pros différents. Pour être mis en œuvre, ce projet a besoin de 20 hectares. Seulement 13 font partie de la zone sanctuarisée.
ð Nous demandons que la parcelle de 7 ha située au nord de la rigole de Coberville (cadastrée ZV33 et ZV 43) soit elle aussi sanctuarisée. Nous demandons également qu’elle puisse avoir un hectare de terre à proximité de ses terres pour y installer un hangar, son habitation et de petites installations équestres.
3) Sur la commune de Guyancourt, deux jeunes suivent actuellement une formation dans l’espoir de pouvoir reprendre la ferme familiale de Villaroy. Cette ferme ne compte plus que 225 ha, que la famille Bailly souhaite vivement conserver, ayant perdu près de 500 ha de 1982 à 2008. De même, la sanctuarisation des terres de Guyancourt permettrait le maintien de la recherche agronomique effectuée par l’INRA en ce lieu.
ð Nous demandons donc l’inclusion dans le périmètre de l’ensemble des terres de la zone de la Minière.
4) Alors que les terres agricoles diminuent, des parcelles sont enlevées du périmètre pour agrandir le golf de Saint-Aubin.
ð Nous demandons que soient réintégrées dans le périmètre protégé les terres dites de « la parcelle aux biches » de Saint-Aubin.
5) Nous observons que sont systématiquement classées en « zone naturelle » les espaces qui en fait sont des « délaissés de voirie », ce qui représente plusieurs hectares indument comptabilisés en zone dite naturelle.
ð Nous demandons donc que les délaissés de voirie soient sortis du compte « zones naturelles » mais que les hectares auxquels ils correspondent permettent d’intégrer d’autres terres, elles vrais espaces naturels.
6) Il nous parait essentiel de protéger le réseau de rigoles du Plateau. Elles permettent un drainage de ce territoire et limitent les inondations des vallées environnantes.
Dimitri Tchoreloff et Martine Debiesse
(élus de GemGif, groupe démocrate et indépendant, Gif)
(1) Bièvres, Igny, Orsay, Palaiseau, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Villiers-le-Bâcle, Buc, Chateaufort, Guyancourt, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas et Toussus-le-Noble.
http://www.media-paris-saclay.fr/elements-du-dossier-de-lenquete-publique/.