Voici une contribution innovante, présentant une alternative aux solutions en lice dans les deux débats publics.
Elle fait l’objet d’un cahier d’acteurs communiqué au CNDP. Son auteur a constitué un groupe d’ingénieurs et d’architectes, qui a travaillé 9 mois sur ce projet.
C’est peut-être une idée à exploiter pour la desserte et le maillage à court terme du Plateau de Saclay à partir des « transports lourds » actuels (RER B et C en vallée, et des gares de Versailles et Saint Quentin en Yvelines.
Pour tous les partenaires qui ont participé à cette réflexion, il s’agit d’un schéma de base très perfectible mais crédible en fonction des moyens technologiques connus à ce jour.
Ils ont conclu d’eux mêmes que les progrès technologiques actuels ne peuvent qu’accroître à moyen terme la crédibilité et la rentabilité de cette offre de transport. (pour exemple : en 2009 le coût des produits photovoltaïques a diminué de 40%)
Argumentaire :
Ce projet ambitionne être la synthèse des 2 propositions actuelles.
Il concrétise de façon innovante et « durable » ce que pourrait être la desserte en surface des voyageurs, complément indispensable du métro rapide souterrain.
Premier constat : la faiblesse de l’innovation dans les 2 propositions actuelles.
La rapidité d’un parcours n’est pas seulement liée a la vitesse de déplacement, mais c’est d’abord pour l’usager, ne pas attendre le mobile et s’arrêter uniquement où il le souhaite.
Notre concept de surface est donc basé sur une sorte de « covoiturage sur rail »:
Des navettes (de type PRT) en structure composite légère, rapide et programmable, de 15 à 20 places attendent en station les voyageurs.
Les voyageurs renseignent leurs destinations grâce à leur pass-navigo.
Une fois la navette partie, elle effectue un parcours optimisé pour eux seuls.
Pour cela, la station générique de surface sera équipée de deux voies rapides centrales pour le transit.
La légèreté et la petite taille du véhicule permettront des accélérations et des rayons de courbures très courts, favorisant en aérien, l’utilisation des parcours centraux autoroutiers et les délaissés. Les emprises au sol sont donc déja légion et appartenant au domaine public.
Cela aura pour corollaire, des charges mécaniques réduites et donc une légèreté de la structure support associée qui permettra de multiplier les variantes de parcours répondant ainsi à une forte demande de desserte des élus locaux et une a modularité technologique maximum.
Deuxième constat : les 2 projets actuels sont consommateurs net d’énergie.
L’originalité de notre offre de transport est la production de sa propre énergie!
L’ensemble des parcours de surface seront couverts de cellules photovoltaïques intégré au bâti et/ou de moyens éoliens en zone non-urbanisée.
Notre estimation actuelle de production d’énergie, sur 2000 km de parcours couvrant la totalité des communes d’île de France,
s’élève à 1.2 Gigawatt crête (1200 ha de panneaux photovoltaïques + en éolien 5000 micro éoliennes ).
Soit au total, l’équivalent de 2 tranches de centrale nucléaire.
Suffisamment d’énergie pour alimenter le réseau de surface et le réseau rapide souterrain !
=> Par la revente de la production à ErDF et la fourniture par ErDF de HTA pour la propulsion.
=>L’ensemble est donc autonome et producteur d’énergie.
=> financièrement globalement bien moins coûteux.
Pour tous les partenaires cités dans ce document qui ont participé à cette réflexion, il s’agit d’un schéma de base très perfectible mais crédible en fonction des moyens technologiques connus à ce jour. En tous cas post-Kyoto et du 21e siècle….
Ils ont conclu d’eux mêmes que les progrès technologiques actuels ne peuvent qu’accroître à moyen terme la crédibilité et la rentabilité de cette offre de transport
Téléchargement du descriptif (pdf): metropherique-solaire-ca