Marche de la Bièvre

Un peu de détente …

La Marche de la Bièvre

Initiée il y a 27 ans par les « Amis de la Vallée de la Bièvre », cette marche qui reliait Notre Dame de Paris aux sources de la rivière est désormais organisée sous l’égide de la Fédération Française de Randonnée.

La prochaine édition aura lieu le dimanche 9 mai 2010. Alors vous en serez peut-être …

Les détails sont ici:

La Marche de la Bièvre

(renseignements et inscription)

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Grand Paris: adopté par le Sénat

Le Sénat a voté, dans la nuit de lundi à mardi, le projet de loi sur le Grand Paris qui prévoit la création d’un métro automatique autour de Paris, à l’issue d’un débat houleux entre la majorité et la gauche victorieuse aux récentes régionales.

Les derniers débats ont porté sur l’aménagement du Plateau de Saclay, avec la création de « l’Etablissement public de Paris-Saclay ».

Le texte a été adopté par 179 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que l’opposition PS, PCF, Verts et radicaux de gauche du RDSE ont voté contre.

Examiné en procédure accélérée (une lecture par assemblée) le texte doit maintenant être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) chargée d’établir une version commune aux deux assemblées et qui s’annonce « sportive » selon Mme Bricq (PS). Cette CMP, prévue le 28 avril, aura lieu finalement le 20 mai.

Référence

Dossier du Sénat: Grand Paris

Edition (27/04):

Un résumé concernant l’aménagement du Plateau de Saclay est disponible sur localtis.info: Les sénateurs achèvent l’examen du Grand Paris par la « Silicon Valley » française

Sur Challenge: Après le vote du Sénat, le Grand Paris continue de faire débat

Sur Le Moniteur:  Grand Paris : Jean-Paul Huchon dénonce un « passage en force »

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Le Grand Paris au Sénat: Le Plateau de Saclay (1)

Examen des articles relatifs au Plateau de Saclay

Voici un résumé en plusieurs parties de  la séance du 26 avril au Sénat, relative au projet de loi du Grand Paris. Il est issu du Compte rendu analytique officiel du 26 avril 2010. Cette séance est dédiée principalement à l’aménagement du Plateau de Saclay.

Des extraits des interventions des sénateurs sont donnés en citation.

Demande d’annulation de la procédure accélérée

L’examen du projet de loi fait l’objet d’une procédure d’urgence. La demande de levée de cette procédure n’a pas été acceptée.

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. – Je souhaite, monsieur le président, que vous transmettiez au président du Sénat notre demande solennelle de voir annulée la procédure accélérée sur le texte relatif au Grand Paris. La CMP, qui a été repoussée, n’examinera que la version du Sénat, qui diffère très sensiblement de celle de l’Assemblée nationale. Les députés ne pourront en débattre. Rien n’impose cette procédure, dans ce cas comme dans bien d’autres.

M. le président. – La procédure accélérée ne peut être levée, mais elle peut ne pas être utilisée. La suite du débat dira ce qu’il en sera.

Réseau hydrographique: amendement demandant une étude d’impact

Un amendement additionnel portant sur l’étude d’impact concernant le réseau hydrographique a été proposé

Amendement proposé: Le Gouvernement présente au Parlement, dans un délai de six mois après la promulgation de la loi n° …du  … relative au Grand Paris, un rapport sur l’impact des projets envisagés concernant l’aménagement du plateau de Saclay sur son réseau hydrographique. Ce rapport doit avoir démontré l’absence d’effet dommageable sur le réseau hydrographique du plateau et dans les vallées concernées par l’écoulement des eaux du plateau avant de réaliser les aménagements envisagés.

M. Bernard Vera. Nous abordons un problème spécifique au plateau de Saclay, son réseau hydrographique, sujet ignoré par le texte initial, mais soulevé par la commission spéciale. Nous devons anticiper. La seule implantation d’une gare induit une urbanisation accrue, l’imperméabilisation des terres et une augmentation du volume des eaux de ruissellement à traiter. L’expérience nous incite à la prudence : les travaux routiers exécutés sur le plateau ont déjà provoqué une irréparable rupture de la continuité hydraulique.

M. Jean-Paul Emorine, rapporteur – L’amendement est inopportun, car l’établissement public de Paris-Saclay devra veiller à la préservation du patrimoine hydraulique.

M. Christian Blanc, secrétaire d’État chargé du développement de la région capitale. – Les projets d’aménagement dureront plusieurs années. Un cabinet de conseil dirigé par un architecte paysagiste accompagnera pendant six ans les travaux. J’ajoute que le Parlement peut solliciter toute information utile.

Avis défavorable.

M. Bernard Vera. – J’insiste. L’étude d’impact environnemental est très insuffisante. La directive européenne du 27 juin 2001, applicable en l’espèce, dispose que l’évaluation environnementale doit être effectuée pendant l’élaboration du programme et antérieurement à la procédure législative.

Article 20: Dispositions relatives à l’établissement public de Paris-Saclay (création)

Plusieurs sénateurs demandent la suppression de cet article, remettant en cause le projet tel que proposé.

Les principaux motifs sont liés au non-respect par l’Etat des prérogatives de la Région et des collectivités territoriales, le périmètre étendu sur 49 communes (trois fois la surface de Paris), les lacunes en terme de transport et de logement, la menace sur les terres agricoles, le manque de concertation.

Le problème de la gouvernance du projet est également abordé, avec mention de l’opposition des quatre communautés d’agglomération concernées. Un dialogue est demandé. Certaines interventions estiment que les communautés territoriales existantes sont à même de prendre en charge le développement du cluster, et en ont la légitimité démocratique.

Le déménagement de la faculté d’Orsay est mis en cause.

La méthode employée, la concentration et l’absence de concertation sont également mentionnés.

La gouvernance de l’Etablissement Public Paris-Saclay et ses pouvoirs, s’étendant sur l’ensemble du territoire national, font l’objet de vives remarques.

Mme Claire-Lise Campion. – Nous abordons la création de l’établissement public Paris-Saclay, qui provoque une rupture avec l’esprit des lois de décentralisation. L’État cesse d’être le partenaire des collectivités territoriales, alors que le Grand Paris devrait s’inscrire dans le schéma de développement de la région Île-de-France. Les dispositions relatives au plateau de Saclay sont vécues comme une marque de défiance supplémentaire, alors que les Franciliens ont plébiscité en mars l’équipe sortante du conseil régional.

L’établissement public couvrira quarante-neuf communes de l’Essonne et des Yvelines, sur une superficie de 37 500 hectares, triple de celle de Paris. Rien ne justifie qu’il y exerce des compétences attribuées aux collectivités locales par les lois de décentralisation. Et ce, d’autant moins qu’un décret en Conseil d’État du 3 mars 2009 a défini un périmètre inférieur à 7 700 hectares qui ne concerne que 27 communes…

Mme Catherine Tasca. – Cet article est emblématique du projet de loi. L’Île-de-France s’honore d’héberger de nombreux établissements scientifiques de haut niveau, des universités prestigieuses et des entreprises de haute technologie, notamment à Saclay. Il est légitime de vouloir relier le plateau à d’autres pôles de développement mais nous récusons la philosophie qui préside à ce texte. La superficie couverte est excessive. Aux lacunes des transports s’ajoutent celles relatives au logement. En outre, les terres agricoles sont menacées. Il y a là matière à concertation.

Enfin, c’est notre principal grief, la gouvernance de l’établissement public, d’un autre âge, est contreproductive : à rebours de la décentralisation, elle organise le retour sans partage de l’État en marginalisant élus et citoyens dont l’adhésion est pourtant indispensable au XXIe siècle.

Le plateau a une histoire que vous ne pouvez ignorer. Les quatre intercommunalités concernées s’opposent à un projet qui néglige leurs efforts et les opérations structurantes qu’elles ont engagées. Nous demandons un véritable dialogue avec les collectivités territoriales.

Amendements de suppression

M. Bernard Vera. – Si l’intervention de l’État est légitime, il n’est pas concevable qu’il détienne seul la maîtrise de l’aménagement sur le plateau de Saclay… on s’apprête à faire déménager l’université Paris Sud sans aucune concertation. Le Gouvernement impose sa conception du pôle, en négligeant les besoins de la population. La création d’un établissement public n’est pas nécessaire pour créer des synergies dans un cluster qui existe déjà, fruit de cinquante ans d’histoire.

Mme Dominique Voynet. – L’établissement de Paris Saclay ne présente pas d’intérêt car les collectivités territoriales et les communautés d’agglomérations n’en ont pas besoin pour aménager leur territoire. Votre projet dépossède les collectivités territoriales au profit d’un établissement dépourvu de légitimité démocratique.

Le plateau de Saclay ne sera pas une Silicon Valley française, ne serait-ce que par ses dimensions. C’est en outre la matière grise qui a suscité le développement, on ne l’a pas fait venir artificiellement. Le déménagement de la faculté d’Orsay sera inutilement coûteux.

M. Jean-Paul Emorine, rapporteur. – L’article 20 est nécessaire au développement du pôle universitaire et technologique. Avis défavorable aux amendements de suppression.

Mme Dominique Voynet. – Pour avoir été ministre de l’aménagement du territoire, je sais la nécessité pour les entreprises, les universités et les collectivités d’avoir des liens de confiance et de coopérer, mais il ne faut pas faire les choses à l’envers ! Vous voulez délocaliser autoritairement des universités et des activités. Mieux vaudrait partir des objectifs.

M. Bernard Vera. – Nul ne conteste la nécessité d’une action de l’État, mais le concept de cluster est critiquable. La proximité géographique ne suffit pas à développer des synergies. Nous sommes tous très attachés à ce territoire, dont nous avons rencontré les élus. Chercheurs et scientifiques s’inquiètent des orientations à venir de la recherche et craignent d’être soumis aux intérêts à court terme des grands groupes.

Mme Nicole Bricq. – Nous estimons avoir besoin d’un débat sérieux sur les moyens de la compétitivité. Je regrette l’application de la procédure accélérée car il faut discuter du cluster. Dommage que le groupe UMP ne s’exprime pas.

J’ai cité le rapport de M. le ministre car il traitait de sujets pertinents pour le plateau de Saclay. Il ne faut pas le couper de son environnement, il ne faut pas en faire une forteresse. Notre débat concerne la région, organisatrice des transports, et les autres intercommunalités existantes sur le plateau de Saclay.

M. Jean-Pierre Caffet. – Nous ne sommes pas radicalement opposés à une certaine concentration des moyens, donc à la création d’un établissement public. Nous ne voterons donc pas les amendements de suppression. Nous avons pu amender l’article 20 pour qu’on y parle d’impulsion et de coordination.

En revanche, les pouvoirs confiés à l’établissement public méritent d’être discutés. De même, l’intervention de cette structure sur l’ensemble du territoire serait stupéfiante. Vient enfin la gouvernance de l’établissement : nul ne comprend comment il fonctionnera.

Oui à un pôle scientifique et technologique de cette envergure, mais sous des conditions non satisfaites.

En outre, il ne faut pas pénaliser la région en concentrant trop de structures autour de Saclay.

Amendement sur le périmètre

Mme Catherine Tasca. – Alors que le projet d’aménagement du plateau de Saclay devrait se concentrer essentiellement sur le territoire visé par le plan campus, le périmètre de l’Epic Paris-Saclay retenu dans le présent projet de loi porte sur un territoire de 49 communes sises dans les départements de l’Essonne (29) et des Yvelines (20), sans qu’on sache pourquoi.

Si le développement scientifique et économique ainsi que l’aménagement du plateau de Saclay représentent un intérêt national évident en termes scientifiques, rien ne justifie qu’un territoire aussi vaste d’Epic légalement institué exerce en lieu et place des collectivités territoriales nombre de compétences transférées par les lois de décentralisation, mettant en cause leur autonomie d’autant plus que, si les collectivités visées auront leur place dans le conseil d’administration de l’Epic, la présente loi pose que le commissaire du Gouvernement pourra à lui seul s’opposer aux délibérations du conseil d’administration. L’État aura toujours le dernier mot

A suivre…

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Grand Paris: dernier round au Sénat

Grand Paris : l’examen du texte au Sénat reprendra le 26 avril

L’examen du projet de loi du Grand Paris, avec l’aménagement du Plateau de Saclay,  se poursuit  au Sénat ce 26 avril. Elle donne lieu d’âpres discussions.

La discussion au Sénat la semaine dernière a été particulièrement houleuse, les élus de gauche reprochant au gouvernement d’imposer un texte qui ne respecte pas, selon eux, les compétences des collectivités. 290 amendements ont été déposés et il reste encore dix articles à examiner, notamment ceux concernant la création d’un pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay (Yvelines et Essonne).

Fin controversée du projet  Arc Express

Le Sénat a voté en séance la disposition adoptée en commission spéciale mettant fin au débat public sur le projet de rocade ferroviaire Arc Express dès la promulgation de la loi alors même que la commission nationale du débat public a validé le 7 avril le dossier de débat public sur ce projet.

Du financement du « Grand Huit »

Les sénateurs ont voté plusieurs taxes nouvelles pour financer la double boucle de métro automatique autour de Paris, qui doit représenter un investissement de 21,4 milliards d’euros.

-taxe sur les plus-values immobilières liées à la création du métro automatique (taxe dont la rentabilité est sujette à discussions), complétée d’une taxe similaire pour les transports en commun en site propre du STIF (Syndicat des Transports Ile de France).

-taxe sur le matériel roulant de la RATP dont le Stif est devenu propriétaire, bénéficiant à la Société du Grand Paris (SGP) chargée de la réalisation de la double boucle. Elle est censée compenser un « effet d’aubaine » lié à la suppression de la taxe professionnelle.

Les sénateurs ont également imposé au gouvernement la remise d’un rapport au Parlement avant fin 2013 évaluant l’état d’application du projet de loi sur le Grand Paris qui détaillera notamment le financement et les capitaux nécessaires à la finalisation du projet.

Logement social

Ils ont aussi renforcé la place du logement social dans le Grand Paris, notamment en exonérant les cessions des biens immobiliers des organismes HLM de la taxe sur la valorisation foncière et ajouté l’obligation de respecter la loi Solidarité et Renouvellement urbains (SRU) dans tous les contrats de développement territorial (CDT) qui seront passés entre l’Etat et les communes dans le cadre des aménagements des quartiers autour des gares du futur métro automatique.

Gouvernance

Enfin, le Sénat a rétabli la limite d’âge de 65 ans pour le futur président du Grand Paris alors qu’un amendement du député Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre) avait introduit une dérogation.

Cette disposition écarte Christian Blanc de la présidence de la Société du Grand Paris. Mais aussi André Santini, ce qui explique la requête du Nouveau Centre ( En dépit de ses 69 ans, André Santini se rêve en capitaine du Grand Paris).

Mais qu’en sera-t-il de l’Etablissement Public Paris-Saclay ?

Grand Paris : le bras de fer reprend

Galvanisé par les résultats des dernières élections, Jean-Paul Huchon demande le retrait du projet de loi sur le Grand Paris, à la veille d’un conseil régional qui s’annonce animé. Mais entre l’Etat et la région, un troisième acteur s’immisce : Paris Métropole, qui entend « passer la seconde ».

Jean-Paul Huchon a présenté à la presse ce 14 avril un projet de délibération relative au « respect des principes de la décentralisation » et au projet de loi sur le Grand Paris. Ce dernier constitue selon lui un « déni de démocratie » et il demande purement et simplement son retrait et l’approbation par décret du projet de schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif).

La reprise de l’examen du projet de loi au Sénat est prévue le 26 avril et la réunion de la commission paritaire devait avoir lieu le 28 avril mais, selon Jean-Paul Huchon, elle se tiendra en mai, « preuve qu’il reste de nombreux problèmes à régler ». Le président du conseil régional a assuré qu’il y aurait de toute façon des recours constitutionnels et que sur un plan strictement juridique, le projet d’aménagement du Grand Paris ne pourrait être mis en œuvre faute d’approbation par décret du projet de Sdrif.

Grand Paris: Huchon demande à Fillon le retrait ou la profonde modification du projet de loi

Jean-Paul Huchon a rencontré François Fillon, et demandé l’abrogation du projet. Les relations entre l’Etat et la majorité des Régions sont évoquées, et pourraient être impactées par les suites données au projet du Grand Paris. Jean-Paul Huchon a également défendu le projet de transports de la région, « Arc-Express », moins coûteux et plus rapide à déployer que le projet du « Grand Huit ».

« La majorité est extrêmement en colère contre le projet de loi Grand Paris, la manière dont il a été préparé et aggravé au Sénat. Je lui ai expliqué que pour nous ce projet devait être soit retiré, soit profondément modifié », a affirmé à l’AFP M. Huchon à la sortie d’un tête-à-tête avec le Premier ministre, à l’invitation de ce dernier.

M. Huchon a défendu son projet d’Arc Express qui pourrait, d’après lui, être réalisé plus rapidement et plus efficacement que la double boucle de métro automatique prévue par l’Etat pour un montant de 21,4 milliards d’euros.
L’élu socialiste a estimé que, plus globalement, M. Fillon a senti une grande difficulté avec toutes les autres régions qui parlent d’une remise en cause des partenariats avec l’Etat.

Grand Paris : à l’unanimité… contre

Même les aménageurs émettent des réserves, et se montrent dubitatifs sur le mode de financement par « taxation de la valorisation foncière ». Car il faut d’abord que les promoteurs et aménageurs persuadent les entreprises de s’installer dans les zones concernées. Une histoire d’oeuf et de poule, en gros.

Développement équilibré et dispersé sur tout le territoire ou concentré sur quelques pôles ? Le choix relève plus d’un changement d’époque que d’une idéologie. La méthode mise en oeuvre par Christian Blanc est critiquée parce qu’elle aboutit à la création d’un outil de centralisation, la Société du Grand Paris, un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) dont les décisions d’aménagement primeront sur les autres documents d’urbanisme ; parce qu’elle réserve à la RATP et à la SNCF, sans concurrence, la maîtrise du chantier du métro rapide ; parce que, si la loi est votée, elle gèlera d’emblée tout autre projet de transport ferroviaire dans la région… Parce que, enfin, le projet s’élabore vite et sans grande concertation. « La plupart des économistes savent bien qu’aujourd’hui l’adhésion à un projet est, autant que le projet lui-même, un gage de réussite », conclut, pessimiste, Frédéric Gilli.

Le Conseil constitutionnel annulera la loi GrandParis

C’est une autre menace sur ce projet. La loi de décentralisation définit les compétences de la Région, et le projet de Christian Blanc ne la respecte pas.

Selon la loi, la région Ile de France la seule autorité compétente pour définir la politique des transports en région parisienne.

Suite

Dossier Grand Paris La Gazette

Le Monde

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Plateau de Saclay: point de vue

Sur le journal Le Monde, parait un « Point de vue » sur le Plateau de Saclay,  signé en particulier par Thomas Lamarche, que nous avons déjà pu entendre sur le sujet (Assises des Pays de Saclay, par exemple).

Thomas Lamarche est un universitaire qui a étudié la notion de « clusters » et les différents historiques au niveau mondial. Pour lui, la démarche initiée à Saclay est vouée à l’échec, car « hors-sol », c’est à dire issue d’une démarche bureaucratique plutôt qu’initiée par des acteurs ayant des intérêts communs.

Les milieux territoriaux et associatifs se sentent ignorés, alors qu’ils pourraient être une force de proposition motrice, dans le cadre d’une véritable concertation.

Nous retrouvons dans sa demande d’un véritable débat public sur ce projet, ses interrogations sur le déménagement de la fac d’Orsay, des positions déjà précédemment soutenues sur ce site.

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Plateau de Saclay: Cinq questions à…Pierre Veltz

Les étudiants du Plateau de Saclay, regroupés dans « Saclay Côté Etudiants » ont posé des questions relatives à l’aménagement du Plateau de Saclay à un certain nombre de personnalités. Les réponses de différents candidats aux régionales ont déjà été abordées (Plateau de Saclay et Régionales: cinq questions à…).

Voici, en vidéo en suivant les liens de chaque question, les réponses de Pierre Veltz, délégué ministériel en charge du Plateau de Saclay. On retrouve ici le discours « officiel » sur le sujet, avec une vision des choses parfois différente de ce que l’on a pu entendre ailleurs et retranscrire ici.

Cette initiative est intéressante, car Pierre Veltz donne sa vision et les perspectives de développement du projet (sa notion d' »archipel », avec des « îles » denses et multi-activités.

Les vidéos de réponse sont accessibles en lien sur chaque question posée, sauf pour la dernière, à laquelle il n’y a pas de réponse accessible.

Quelle visions portez-vous sur le projet de cluster scientifique de Saclay ? Quels risques et opportunités y voyez vous pour la région ?

Comment L’O.I.N. s’articule-t-elle avec les décisions locales sur l’aménagement ? Dans quel cadre coopérez-vous avec les collectivités locales ?

Quel pouvoir a l’O.I.N. sur les établissement afin d’assurer la cohérence globale du projet (unité architecturale, mutualisation, respect des normes environnementales, …) ?

Du point de vue environnemental et de l’aménagement, ce projet comporte de nombreuses contradictions. L’innovation environnementale faut pleinement partie du projet (rapprochement des écoles, centres de recherches et entreprises sur les thèmes du développement durable, normes HQE, …) mais le projet va entièrement remodeler l’environnement local, les paysages et l’usage des terres. Comment gérer ces contradictions ?

Quels rôles auront à jouer les nouveaux arrivants, notamment les étudiants, dans la vie locale ? Comment éviter le cloisonnement entre habitants et nouveaux arrivants ?:

Pas de réponse disponible à cette question

Pierre Veltz assure qu’il n’y a aucune contradiction entre ce que prévoit le SDRIF et le projet qu’il porte. Il insiste même sur la nécessaire coopération entre le projet  et les habitants. Il se veut rassurant sur le respect des pouvoirs des collectivités territoriales (mais les communes pourront être incitées  à revoir leur PLU).

Il a également présenté le projet sur le site de l’OIN Paris-Saclay:  Un projet d’intérêt national, Un projet de territoire

Répartition des lieux de vie le long de la ligne de transport en site propre telle que préconisée dans le dossier Campus

Répartition des lieux de vie le long de la ligne de transport en site propre telle que préconisée dans le dossier Campus

Mais, alors que des associations comme « Saclay Côté Etudiants » ont déjà rencontré Pierre Veltz et Valérie Pécresse, ce sont des  sociétés privées, Algoé et LH2 qui sont en charge d’une enquête sur le campus et ses modes de vie : Lancement d’une enquête : quel campus pour demain ?

D’autres réfléchissent aussi à ce que doit être le Campus de Saclay: Séminaire de reflexion sur le Campus

Les 23 directeurs ou président(e)s d’établissement, acteurs du campus de Saclay, ont organisé avec l’aide du cabinet Mac Kinsey un séminaire de réflexion qui s’est tenu le 27 mars 2010 au château du CNRS de Gif-sur-Yvette. L’objet de ce séminaire était : quel campus pour Saclay ?

Mais ne pourrait-il pas y avoir un vrai débat, ouvert aux citoyens et à leurs représentants, faisant appel à des experts de la « société civile », sur l’avenir du Plateau de Saclay ?  Pourquoi cela nous-est-il refusé, alors que même la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)  le recommande ?


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Le Grand Paris au Sénat: travaux de la commission spéciale

Le projet de loi sur le Grand Paris est en discussion au Sénat, après examen et auditions par la commission.

Les orientations souhaitées par la commission portent sur:

– la concertation entre l’Etat et les collectivités territoriales

– le démarrage et le financement des deux établissements publics créés, la Société du Grand Paris (SGP) et l’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS)

– une gouvernance efficace

Une vidéo de synthèse donne la présentation du projet de loi et des conclusions de la commission sénatoriale, par son responsable, Jean-Pierre Fourcade. Ces présentations sont   suivies de l’avis d’ un sénateur socialiste, demandant l’arrêt du projet. Cette vidéo est accessible sur le site du Sénat: Trois questions sur une loi

Dans « les principaux apports de votre commission spéciale« , ceux directement relatifs au Plateau de Saclay sont :

  • à l’article 21, la précision des compétences de l’Établissement public de Paris-Saclay en ce qui concerne la couverture en très haut débit et, sur la proposition de notre collège Yves Pozzo di Borgo, pour la préservation du patrimoine hydraulique du plateau de Saclay ;
  • à l’article 22, une nouvelle configuration de la gouvernance de l’Établissement public de Paris-Saclay, comportant la présence d’un membre de la Société du Grand Paris au conseil d’administration et une composition resserrée de celui-ci, ainsi que l’élargissement de la composition et le renforcement des prérogatives du comité consultatif ;
  • à l’article 28, un amendement présenté par M. Laurent Béteille et un amendement de M. Jean-Pierre Caffet rendu identique, précisant que la zone de protection devra comporter au moins 2 300 hectares de terres consacrées aux activités agricoles situées sur la petite région agricole du plateau de Saclay.

Le texte de la commission du Sénat est disponible en version provisoire (pdf): Texte de la commission du Sénat

Le dossier législatif du Sénat est accessible ici: Grand Paris

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Grand Paris: Duel Huchon-Blanc

Huchon: « Christian Blanc poursuit une politique d’avant Napoléon III »

08/04/2010 14:36:00

Au Club de l’Expansion Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional d’Ile-de-France a menacé l’Etat de rétorsion en cas de poursuite du projet du Grand Paris de Christian Blanc.

Vidéo ici

Au fait, qu’est devenue la proposition de Guillaume Pépy (PDG de la SNCF) sur le maillage avec les liaisons Grande Vitesse ?

Grand Paris: Blanc « étonné » des réflexions de la SNCF, convoque Pépy

Le manque de concertation et de discussion publique est atterrant. Tous les témoignages concordent sur le fait que Christian Blanc a travaillé dans son coin, avec une équipe réduite, et c’est ce qu’il affirme lui-même en vantant sa méthode « court-circuitant les technocrates ». Les technocrates ou ceux qui sont compétents sur le sujet ?

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Tout savoir sur le Grand Paris

Présentation du dossier sur le Grand Paris du Moniteur (revue professionnelle de référence dans le domaine de la construction) .

Suivre les liens du sommaire pour atteindre la rubrique correspondante sur le site du Moniteur. Peu d’articles concernent le Plateau de Saclay de manière spécifique (surtout celui-ci: Le groupement autour de Michel Desvigne est proposé pour l’aménagement du plateau de Saclay)

Tout savoir sur le Grand Paris

Dossier réalisé par Milena Chessa et le Service documentation du Moniteur | Dernière mise à jour le 08/04/2010

Le Sénat s’est lancé lundi 5 avril dans l’examen en urgence du projet de loi sur le Grand Paris. Alors que la gauche victorieuse des régionales et le gouvernement – qui veut donner un coup d’accélérateur à ce projet présidentiel – ont entamé un bras de fer, les architectes, de leur côté, s’inquiètent et appellent à « un débat national ».

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« Quel Grand Paris ? », une série de conférences à l’ESTP

© yeswecangraphicdesign.com Affiche du cycle de conférences sur le Grand Paris à l'ESTP à Paris

Le programme « Quel Grand Paris ? » se poursuit…

Merci de relayer cette information autour de vous.

A noter sur vos agendas

– jeudi 8 avril: Le grand Paris : un marqueur de mondialisation ?

Thématique traitée par Cynthia GHORRA-GOBIN, Directeur
de recherche au CNRS, enseignante à l’Université de
Paris IV-Sorbonne et à l’Institut d’Etudes Politiques
de Paris

La conférence de Christian de Portzamparc, annoncée à
cette date est reportée à une date qui vous sera communiquée ultérieurement.

– mardi 27 avril: Finn GEIPEL, Architecte-urbaniste, candidat équipe LIN,

– jeudi 20 mai:  Bernardo SECCHI (Grand Prix spécial de l’Urbanisme 2004), Paola VIGANO, architecte-urbaniste, candidats équipe Studio

Ces conférences se tiennent à l’ESTP, entrée 57 bd St
Germain Paris 5ème à 19 h 00 – amphi 2.

Renseignements et inscriptions auprès d’Evelyne Sebag, par courrier à evelyne.sebag@sidetp.org ou par téléphone au 01.43.54.97.58.

ESTP
57, boulevard Saint-Germain – 75005 Paris
Amphi 2

www.estp.fr

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