Transports – Grand Paris : une troisième voie

Les débats sur les deux projets de transport du « Grand Paris » sont en cours, l’un portant sur Arc-Express, défendu par la Région, l’autre sur la « Grande Boucle », portée par l’Etat et la Société du Grand Paris.

Mais voilà que les architectes de l’Atelier International du Grand Paris (AIGP), écartés des discussions et de l’élaboration du projet du Grand Paris, proposent une « troisième voie ».

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A comparer avec les projets « Arc Express » et « Grande Boucle »

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Le projet proposé par ces architectes repose sur trois piliers (Source: Les Echos)

  1. interconnecter tous les moyens de transports, sans négliger les routes et les autoroutes.
  2. s’appuyer sur les réseaux existants ainsi que sur les projets qui ont déjà été validés et sont financés pour constituer un réseau cadencé de 24 lignes de métro dont les stations seront en relation avec tous les modes de déplacement.
  3. ce réseau devra desservir tous les territoires à la manière du métro parisien pour contribuer à constituer une véritable identité Grand  Paris dans la population. Une métropole Grand Paris dont les gares de TGV, elles aussi interconnectées, seraient les portes d’entrée.

Voici une autre présenation de ce projet, par un site spécialisé dans la problématique des transports urbains

Transport – Grand Paris : les architectes proposent une troisième voie

Source: Mobicités

« Grand système métropolitain » cadencé

Objectif de ce « Grand système métropolitain » qui compte 24 lignes dont quatre nouvelles tangentielles, optimiser la mobilité dans tout le Grand Paris, en desservant tous les territoires et en limitant les temps de parcours grâce au cadencement »

« Les connexions avec les moyens de transports individuels, en particulier  avec le réseau autoroutier, ont également été prises en compte », ajoute-t-il. Par exemple, l’une des nouvelles lignes proposées surplomberait l’autoroute l’A86 pour relier Versailles au Bourget avant de se prolonger jusqu’à l’aéroport Charles de Gaulle.

Un nouveau projet à verser dans le débat public

Dans un communiqué du 10 novembre, Nicolas Sarkozy y salue « la très grande qualité du travail accompli », et demande au gouvernement d’en examiner immédiatement la faisabilité technique et financière. Cette contribution, ainsi que les débats publics en cours sur le métro automatique du Grand Paris, Arc Express et le RER E doivent aboutir à une définition définitive du schéma de transport du Grand Paris dans les mois qui viennent », précise l’Elysée.

L’Atelier va donc transmettre un cahier d’acteurs aux deux commissions particulières des débats publics en cours (Arc Express et métro du Grand Paris) afin de faire examiner son « scénario » dans les réunions qui se déroulent jusqu’au 31 janvier 2011 et au terme desquelles un seul projet devrait être retenu.

Transports: une solution alternative

Tout ceci sans compter sur d’autres alternatives, comme du « Métrophérique solaire », qui a le mérite d’être écologique et innovante. Car dans les projets débattus, il y a peu d’innovation technologique. Et si on exploitait les ressources intellectuelles du Plateau de Saclay pour ce projet de transport ?

La rapidité d’un parcours n’est pas seulement liée a la vitesse de déplacement, mais c’est d’abord pour l’usager, ne pas attendre le mobile et s’arrêter uniquement où il le souhaite.

Il y a aussi,  pour Paris-Saclay: Saclay-Montparnasse: 15 mn. Qui dit mieux ?

Références

Les architectes du Grand  Paris dévoilent leur réseau de transport

Grand Paris : le plan transport des architectes

A qui appartient le Grand Paris ?


La taxe du Grand Paris est supprimée au profit de l’augmentation de la taxe sur les bureaux

PLF 2011 : Grand Paris (suite…) !

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Le Plateau de Saclay, vu par l’Express

L’express publie un dossier sur le Plateau de Saclay. Il est diffusé uniquement  sur la zone concernée. Nous y retrouvons une interview de Jean-François Vigier, Maire Modem de Bures sur Yvette, et de David Ros (PS), Maire d’Orsay.

Plateau de Saclay: Etat - Collectivités locales

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Ces deux maires étaient déjà ensemble pour un débat sur le Plateau de Saclay,  il y a quelques mois (Qui fait quoi sur le Plateau de Saclay ?),

Sur le site internet de l’Express, un article relate quelques aspects du projet:

Le plateau de Saclay, un défi pour l’avenir

L’article commence par la présentation de la visite de Nicolas Sarkozy sur le Plateau de Saclay, qui a eu lieu en grande pompe ce 24 septembre.

« On ne peut pas faire un campus moderne et être à plus d’une demi-heure du centre de Paris », a rappelé Nicolas Sarkozy lors de sa venue, en confirmant la réalisation de la boucle Versailles-Saclay-Massy du métro.

Bizarre, je n’ai vu aucun commentateur expliquer comment la « Grande Boucle  » allait mettre le Plateau de Saclay à moins d’une demi-heure du centre de Paris (qui n’est pas situé à La Défense, faut-il le rappeler)

Pas d’interrogation non plus sur le fait que la décision est prise, quel que soit le résultat du débat public qui se déroule en ce moment. Drôle de manière d’envisager la concertation.

Le coûteux déménagement de l’Université Paris XI se justifierait  par le développement de lieux de vie communs:

Autrement dit, faire émerger un lieu de vie, avec des laboratoires, des entreprises, des facs, certes, mais aussi avec des bistrots et des terrasses. Un défi jamais relevé à cette échelle. C’est pour cette raison qu’il a été décidé d’y transférer la majeure partie de l’université Paris XI, avec ses 15 000 étudiants et ses 4 000 salariés. Un choix audacieux… et coûteux, puisque l’addition s’élève à plus de 1,1 milliard d’euros.

Ne peut-on analyser pourquoi le site actuel, mieux desservi par les transports et dans un cadre agréable, n’a-t-il pas permis une meilleure animation sur le site ? Pourquoi déménager tout le monde, et pas uniquement les élèves devant accéder aux moyens de recherche, après la licence ?

Beaucoup de questions restent posées, et la nostalgie du Quartier Latin se fait sentir. L’éloignement des centres de recherche et d’enseignements en sciences de ceux traitant des « humanités » peut être un risque pour la « fertilisation croisée » tant revendiquée.

Références:

Discours de Nicolas Sarkozy lors de sa visite sur le Plateau de Saclay (Vidéo sur le site de l’Elysée)

Visite de Nicolas Sarkozy ce vendredi 24 septembre (IOGS)

Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy à Saclay

Marion Guillou : « On est en train de créer quelque chose qui est potentiellement extrêmement innovant et porteur »

Dossier de l’Express sur le Plateau de Saclay (pdf)

Le naïf du plateau des mille vaches

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La France a besoin de scientifiques…et de cohérence!

La « Grande Boucle » et ses milliards ont une justification assumée: le développement du projet du Plateau de Saclay. C’est ce qui transparait des positions soutenues par la « Société du Grand Paris », par exemple lors de la réunion-débat qui s’est déroulé à Saint Quentin en Yvelines.

La justification du projet du Plateau de Saclay, celle qui apparait dans tous les discours de promotion, c’est le développement de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le développement économique serait favorisé par les retombées technologiques et industrielles de la Recherche.

Mais quand on s’aperçoit que les sciences et les mathématiques sont sabordées au niveau du Lycée, avec au minimum forte réduction dans toutes les classes des heures consacrées aux matières scientifiques, ….on se croit au Royaume du Père Ubu.

Comment donner le goût des sciences aux jeunes en traitant ainsi par le mépris leur enseignement? Comment « jouer la compétition mondiale des cerveaux », quand on réduit ceux de nos enfants à de la bouillie pour publicitaires en manques de cibles ?

Aussi, je vous invite à signer cette pétition, publiée sur le site de l’IREM

Texte de la pétition

La France a besoin de scientifiques

Les enseignants, mais aussi les milieux scientifiques, économiques et industriels, s’inquiètent des conséquences de la réforme actuelle du lycée sur l’avenir de notre pays.

La société du XXIème siècle va avoir un grand besoin des scientifiques à tous les niveaux. Elle est confrontée à de grands défis : ressources en eau, énergie et alimentation ; réchauffement climatique ; développement durable ; communication et connaissance ; santé, etc. Relever ces grands défis exige la mise en œuvre de connaissances scientifiques et de solutions technologiques les plus avancées. Or l’engagement de la jeunesse dans les carrières scientifiques est réticent.Notre pays a besoin d’un engagement de la jeunesse dans les sciences, le système éducatif français ne forme pas suffisamment d’ingénieurs pour les besoins de l’innovation, le métier de chercheur est de moins en moins prisé par les meilleurs éléments de notre jeunesse.

C’est pourquoi les enseignants, mais aussi les milieux scientifiques, économiques et industriels s’inquiètent des conséquences de la réforme actuelle du lycée sur l’avenir de notre pays.

  • L’occasion était donnée de renforcer l’enseignement en sciences au lycée afin de former les professionnels et les scientifiques dont la France a besoin pour garder sa place dans la compétition mondiale. Or moins de la moitié des horaires en première S est consacrée aux sciences : ce n’est pas raisonnable.
  • Les pays européens les plus innovants mettent l’accent sur la démarche expérimentale. Or l’organisation des séances de travaux pratiques n’est plus définie dans un cadre national : ce n’est pas raisonnable.
  • On ne peut que se réjouir de la revalorisation annoncée des filières littéraire et économique. Or le jeu des options interdit à trop d’élèves de ces filières de choisir l’enseignement scientifique dont ils ont besoin : ce n’est pas raisonnable.
  • Les formations technologiques, par essence spécialisées, sont vitales pour l’économie de la France. Or l’uniformisation des programmes au lycée technique empêche les jeunes de se spécialiser dans les domaines qui les motivent : ce n’est pas raisonnable.
  • Le principe de l’accompagnement personnalisé est excellent. Or sa mise en œuvre se fait au détriment de la formation commune. Cela remet en question l’équité de notre système éducatif, accentue la disparité entre établissements et affaiblit la démocratisation de l’enseignement : ce n’est pas raisonnable.
En conséquence, les associations, les sociétés savantes et les personnalités suivantes demandent à Monsieur le ministre de l’éducation nationale de bien vouloir prendre conscience des conséquences de la réforme actuelle du lycée sur l’avenir de notre pays.Il est urgent d’engager une réflexion digne des enjeux.

Texte de la pétition à télécharger aux formats : wordpdfodt

Informations complémentaires éclairant la pétition

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La recherche de l’Université d’Orsay reconnue au plan mondial, mais…

Bien que l’actualité soit riche, avec le débat public sur le Grand Paris, je reviens à une information parue cet été: deux médailles Fiels, le « Nobel des mathématiques », sont attribuées attribuée à deux chercheurs français, Ngô Bao Châu et Cédric Villani.

Ngô Bao Châu est  Professeur de l’Université Paris-Sud 11 au Laboratoire de mathématiques d’Orsay (Université Paris-Sud 11/CNRS) et actuellement détaché à l’Institute for Advanced Study de Princeton (Etats-Unis). D’après le communiqué de presse de l’Université Paris-Sud et du CNRS:

Au-delà de l’attribution de cette médaille Fields, le Congrès mondial des mathématiques 2010 confirme l’impact du Laboratoire de mathématiques d’Orsay sur les mathématiques mondiales, puisque, parmi les 22 conférenciers français invités (un score qui place la France en deuxième position derrière les Etats-Unis), 13 ont soutenu une thèse ou une habilitation à l’Université Paris-Sud 11, ou y sont en poste. C’est donc la recherche et aussi la formation doctorale en mathématiques de l’Université Paris-Sud 11 qui sont ainsi récompensées.

La recherche mathématique française est mondialement reconnue, mais la politique actuelle inquiète certains spécialistes, comme Bertrand Monthubert, sur son avenir:

L’école mathématique française à l’honneur… pour combien de temps ?

La recherche, pour être fructueuse, nécessite de prendre des risques, de sortir des sentiers battus.

Il est intéressant de s’interroger sur les raisons de ces succès, mais aussi sur le fait de savoir si cette situation de rayonnement peut durer…

Les métiers de la recherche ne sont plus attractifs. Les jeunes s’en détournent, nos masters recherche se sont vidés. Il est devenu trop périlleux de se lancer dans un sujet audacieux en thèse, car c’est prendre le risque de mettre trop de temps pour la terminer, de ne pas publier assez. Mieux vaut donc s’engager dans des voies mieux tracées, aux résultats plus sûrs, et pour lesquelles il est plus facile d’obtenir des financements sur appels à projets. C’est le contraire de ce qu’il faut pour avoir une recherche dynamique et qui fait vraiment reculer les frontières du savoir. Lors de l’ouverture du congrès international de mathématiques de 1998, David Mumford, alors président de l’Union Mathématique Internationale, avait écrit un article intéressant, dans lequel il se préoccupait de la tendance croissante des gouvernements à vouloir contrôler étroitement la recherche. Avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy, nous sommes en plein dans la politique dénoncée par Mumford…

C’est pour cela que l’individualisation à laquelle le gouvernement tente de nous soumettre est absurde. Pour avoir des médailles Fields, il faut attirer beaucoup de jeunes brillants, qui chacun à sa façon apportera sa pierre à l’édifice. De façon plus ou moins visible, mais toujours essentielle.

Selon Jean-Christophe Yoccoz,  médaille Fields en 1994, Professeur au Collège de France:

La région pari­sienne est la pre­mière au monde par le nombre de mathé­ma­ti­ciens actifs. Pour autant, cette situa­tion favo­rable est loin d’être assu­rée pour le futur. Je vois deux dan­gers. D’une part, il faut s’assurer que les car­rières de cher­cheur et d’enseignant-chercheur res­tent suf­fi­sam­ment attrac­tives, que la dif­fé­rence avec les Etats-Unis ne s’amplifie pas au point d’y atti­rer trop de nos jeunes cher­cheurs. D’autre part, l’un des points forts pen­dant long­temps de notre sys­tème éduca­tif –la détec­tion effi­cace du talent mathé­ma­tique– est mis à mal par les sou­bre­sauts du système. »

J’ai été plusieurs fois ulcérée par des réflexions « beauf-UMPiste » de base, genre « chercheur, pas trouveur », que je trouve typique de la mentalité mesquine néo-libérale de ceux qui n’ont aucune idée de cette activité, rustres méprisant l’intelligence et le savoir, jetant le soupçon de parasitage social sur ceux qui n’ont pas les mêmes valeurs qu’eux. Ainsi, ils veulent faire valoriser les chercheurs « au mérite », valorisant une logique individualisée et stupidement comptable, les fameux « critères d’évaluation ».

Un classement européen, destiné à informer les étudiants en master ou en doctorat, bien que ne voulant pas jouer au « palmarès », donnent un nouveau signe de reconnaissance à Paris XI

L’Université Paris-Sud 11 au tableau d’excellence

Le CHE (Centrum für Hochschulentwicklung, Centre pour le développement de l’enseignement supérieur) vient de publier son « classement d’excellence » européen 2010.
L’université Paris-Sud 11 figure dans le « groupe d’excellence » pour les quatre disciplines retenues cette année : biologie, chimie, physique et mathématiques.

Références

Médaille Fields 2010: communiqué de presse (pdf)

Recherche, mode d’emploi

Lettre ouverte sur les « investissements d’avenir »

Le Conseil scientifique du CNRS dénonce la «destructuration»

Et pour le plaisir, quand même:

Lancement d’ArtScienceFactory

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Grand Paris, Saclay: une gare à La Minière ? Rendez-vous le 16

Le tracé du projet du « Grand Huit » présente un « fuseau » entre Versailles et Massy, différentes options sont ouvertes.

Lors de la réunion sur le Grand Paris à Versailles, un certain nombre d’intervenants ont soutenu l’implantation d’une gare à La Minière. La Minière est un secteur situé à l’Est de Saint Quentin en Yvelines, un des plus gros centres d’emplois de l’Ile de France. Le Technocentre de Renault est localisé dans cette zone.

Saint-Quentin-en-Yvelines : « oublié ! » ou une gare à La Minière ?

La possibilité d’implantation d’une gare à La Minière mérite de sérieux éclaircissements… Le maire de Saint-Quentin-en-Yvelines, Robert Cadalbert (Voir la vidéo de son intervention), a appelé à ce que le tracé passe plus à l’ouest, de sorte à desservir sa communauté d’agglomération, 1er pôle  d’emplois du secteur. C’est aussi ce qu’appelle de ses vœux le Département, Jean-Marie Têtart s’associant pleinement à la revendication d’une « seconde gare pour Saint-Quentin-en-Yvelines ».

C’était une proposition assez nouvelle, bien que déjà mûrie par ailleurs. Lors de la réunion à Versailles, il y a eu qui-propos entre La Minière et La Martinière (projet sur la partie Sud du Plateau). Pour mieux situer les sujets de discussions, voici une carte extraite du dossier de la Société du Grand Paris «  Caractéristiques principales du réseau de transport« , page 72

Grand Huit: Versailles-Massy (extrait dossier GP). cliquez pour agrandir

Grand Huit: Versailles-Massy (extrait dossier GP). cliquez pour agrandir

L’implantation d’une gare à La Minière serait un argument en faveur du positionnement de la future gare desservant Versailles sur le secteur des Matelots, terrains entre Versailles et Saint Cyr l’Ecole qui seront cédés par l’armée. Le maire de Versailles, le Conseil Général des Yvelines, Valérie Pécresse plaident pour les Matelots. Le maire de Saint Cyr y est opposé, préférant une localisation sur Versailles-Chantiers pour ce projet.

La réunion du Mardi 16 novembre à Saint Quentin en Yvelines devrait donc permettre le débat sur le sujet.

Réunion Publique à Saint Quentin en Yvelines

Réunion Publique à Saint Quentin en Yvelines (TLN)

Les arguments en faveur de la Minière sont étayés dans cet article de « Toutes Les Nouvelles »:

Grand Huit: Gare à la Minière ? (TLN) cliquez sur l'image

Grand Huit: Gare à la Minière ? (TLN) cliquez sur l'image

Références

Verbatim de l’intervention de Robert Cadalbert, Président de la communauté d’agglomérations de Saint-Quentin-en-Yvelines :

Mon interrogation est que dans les principes de ce grand 8, on ne fait pas un transport pour le transport. On fait un transport pour répondre à un besoin. Ce que j’ai compris dans tous les débats, c’est que le besoin était de relier les pôles stratégiques de l’Île-de-France. Le premier pôle d’emplois du secteur est effectivement Saint-Quentin-en-Yvelines, alors que nous essayons de l’éviter d’une certaine façon. La première entreprise de France se trouve effectivement au Technocentre. C’est plus de 100 000 emplois à Saint-Quentin-en-Yvelines. Et effectivement, on a l’impression qu’on a du mal à gérer. D’ailleurs, on ne parle jamais de Saint-Quentin en Yvelines, on parle de la Minière. Cela pose un problème, car on confond après la Minière et La Martinière. Moi, cela me pose un problème de connaissance du territoire, et surtout la connaissance des besoins actuels. Et comme l’a dit le Président de la République, il faut effectivement travailler aussi sur le court terme, à condition que le court terme et le long terme soient cohérents et convergents. Je ne vois pas très bien la convergence aujourd’hui, si effectivement ce transport qui doit relier les pôles stratégiques ne passe pas directement plus à l’ouest, et en particulier sur le nord-ouest du plateau de Saclay. C’est un point qui me paraît important.
Derrière, il y a non seulement les besoins d’aujourd’hui, car les voyageurs sont là, et bien là, mais également le développement de demain, avec en particulier la question de l’emplacement des 70 000 logements que le Président de la République demande de construire tous les ans.

Versailles – réunion générale – 05/10/10

Compte-rendu groupe de travail sur la mobilité (Décembre 2009) (pdf)

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Débat Public Grand Paris: prochaines réunions

Le débat public sur le projet du Grand Paris (volet transports uniquement ???) se poursuit jusqu’au 31 janvier.

Vous pourrez trouver les vidéos, compte-rendus, présentations  et verbatims de la réunion de Versailles ici: Versailles – réunion générale – 05/10/10

Pour les prochaines réunions, en voici quelques-unes qui concernent  le Plateau de Saclay, soit par leur localisation, soit par leur thème. La présentation est extraite du site du Débat Public « Grand Paris ».

Celle du 30 novembre à Jouy-en-Josas, sur le thème « Réseau de transport public du Grand Paris et territoires de projet » concernera sans doute le Plateau de Saclay.

Réunion thématique : Intermodalités et réseaux de transport – PARIS – 20h

Le débat public sur le projet de réseau de transport du Grand Paris va aborder la thématique de l’intermodalité

lundi prochain 15 novembre à 20 heures,
l’Union internationale des Chemins de fer,
16 rue Jean Rey, Paris XVème (métro Bir Hakeim)

La nécessité de bien mailler les réseaux est une évidence, dont le Législateur a fait l’un des grands principes de la Loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris.

La question qui se pose aujourd’hui au débat public est : « comment, dans les faits et dans le concret, réaliser ce maillage ? quels sont les clés d’une intermodalité réussie, quels sont les obstacles à l’intermodalité ? ».

Il faudra aborder, non seulement les tracés et les interconnexions, mais aussi la tarification et ses modalités, les trajets domicile-stations (en bus, en voiture, ou par les modes doux). Comme il est de règle dans un débat public, nous le ferons à partir de vos questions.

La Société du Grand Paris répondra sur ces sujets, en présence d’experts et de témoins, tels que Jean Louis Helary (centre de recherches sur les transports de Lyon), Thierry Delarbre, d’Advancity, Marc Pelissier de la fédération des Usagers des transports, Yves Ramette, DGA de la RATP, Fr Regis Orizet, directeur regional de RFF, Michel Leboeuf, directeur à la SNCF, Hubert Peigné chargé des modes doux au Conseil général du développement durable.

La commission du débat public vous invite cordialement à participer à cette soirée.

Télécharger le plan d’accès

16/11/2010

Réunion de proximité – ST QUENTIN EN YVELINES – UGC Ciné Cité Ouest – MONTIGNY LE BRETONNEUX – 20h

UGC Ciné Cité Ouest
1 Avenue de la Source de la Bièvre
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX

Télécharger le plan d’accès

23/11/2010

Réunion de proximité – MASSY – Gymnase de Villaine – 20h

Gymnase de Villaine
Rue Georges Mandel
91300 MASSY

30/11/2010

Réunion Thématique: Réseau de transport public du Grand Paris et territoires de projet – JOUY-EN-JOSAS – HEC – 20h

HEC
Rue de la Libération
78350 Jouy-en-Josas

03/12/2010

Réunion thématique: Réseau de transport public du Grand Paris et environnement – ESIEE Paris Cité Descartes – 20h

ESIEE Paris Cité Descartes

Entrée : Avenue Ampère

Champs-sur-Marne

Adresse officielle :

2, boulevard Blaise Pascal

Cité DESCARTES

BP 99

93162 Noisy le Grand CEDEX

04/01/2011

Réunion de proximité – SACLAY – Supélec – Gif-sur-Yvette – 20h

Supélec

Plateau de Moulon

3, rue Joliot-Curie
91 192 Gif-sur-Yvette Cedex

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La Barbe à Saclay

L’absence remarquable de femmes dans le Conseil d’Administration du Plateau de Saclay a déjà été signalée ici: Le « PDG du plateau de Saclay » et son Conseil d’Administration ».

Ce fait  n’a pas  échappé au groupe « La Barbe », qui se manifeste de manière humoristique quand les femmes sont trop visiblement écartées d’instances de décision ou de réflexion.

Et elles sont intervenues lors du dernier Conseil d’Administration de l’EPPS. Elles en rendent compte ici:

Paris Saclay : le sexisme par decret !

la Barbe tenait à rendre un vibrant hommage à l’exemplarité du Conseil d’Administration de l’Etablissement public Paris Saclay, voué à devenir le plus grand établissement d’enseignement et de recherche de France : réunis autour de cette table, 21 membres, 21 hommes.

Le réaménagement récent du paysage universitaire français par la LRU s’inspire du modèle américain ; on eut pu craindre que ne soient également reproduits les égarements qui ont conduit Harvard et le MIT à désigner des femmes à leur tête. Heureusement, il n’en est rien : nous sommes dans le bien nommé pays des droits de l’Homme, et le Conseil d’administration de Paris Saclay fait honneur à l’intelligence des élites, et aux valeurs de notre patrie : liberté, égalité et fraternité masculine.

Bravo les filles

Bravo les filles !

Certains messieurs vont prétendre qu’ils n’y avait pas de femmes compétentes: mais pourquoi donc la candidature de Maud Olivier, Maire des Ulis, a-t-elle été écartée ?

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Cluster Paris-Saclay: ça ne passe pas

Ce projet de « cluster » sur le Plateau de Saclay aurait pu être consensuel, réunir les talents autour d’une ambition commune au service de la Recherche, de l’Enseignement Supérieur et du développement économique. Hélas, les  mesquineries politiques et un pouvoir centralisateur  risquent de faire capoter le projet, ou, du moins, de le couper du soutien des citoyens, en particulier des enseignants et des chercheurs.

Grand Paris: clash politique sur le plateau de Saclay

Les élus de gauche se sont violemment opposés au gouvernement et au préfet de région sur le sort de ce pôle d’excellence voulu par Nicolas Sarkozy.

La rencontre qui s’est tenue à la préfecture de région Ile-de-France, le 4 novembre dernier, s’est achevée sur de très vifs échanges avec le préfet de région Daniel Canépa et un constat de très profond désaccord.

Le deuxième conseil d’administration de l’Etablissement public de Paris-Saclay, qui doit se tenir mardi 9 novembre à 17 heures, se déroulera sans les élus de gauche.

Jean-Paul Huchon, François Lamy, Michel Berson et Robert Cadalbert entendent protester solennellement contre le peu d’égard fait à leurs souhaits de remise à plat du parti-pris d’aménagement de ce pôle d’excellence scientifique et technologique érigé au rang de « chantier présidentiel » par Nicolas Sarkozy.

Pierre Veltz a été nommé « Président Directeur Général » de l’établissement public de Paris-Saclay. Les compétences de cet établissement porte sur un territoire de 49 communes de l’Ile de France. Quelque soient les qualités de la personne, il faut comprendre que les élus territoriaux de la région se montrent inquiets.

Les accords conclus entre la Région et l’Etat semblent rompus, avec la décision du Conseil d’Etat de donner un avis négatif sur le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France), porté par la Région. Une des raisons serait une non-compatibilité avec le Grand Paris (« un certain nombre de textes, notamment les deux lois Grenelle et la loi sur le Grand Paris, n’avaient pas été introduites de façon correcte dans ce Sdrif« ). Or la loi sur le Grand Paris est   postérieure au SDRIF. L »Etat a bloqué la présentation du SDRIF au Conseil d’Etat jusqu’au vote de la loi sur le Grand Paris. Ce qui provoque la colère de Jean-Paul Huchon, qui voit  dans ces difficultés juridiques du SDRIF une « illustration supplémentaire de l’incurie de la méthode » de l’ancien ministre Christian Blanc ».

La nomination du représentant des maires de l’Essonne au niveau du Conseil d’administration du Plateau de Saclay avait déjà été source de conflit, avec le choix du maire de Bièvres, commune de la communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, déjà représentée au Conseil d’Administration.

Cerise sur le plateau, l’investissement personnel du Président sur ce projet n’est peut-être pas étrangère aux difficultés que celui-ci  rencontre, que l’impact soit direct ou non: Sarkozy scelle à Saclay  la naissance du Grand Paris

Et comme disait Alain Dolium, les Franciliens sont pris entre l’Etat de droite et la Région de gauche. Le cluster de Saclay aussi. Et…

Le métro du Grand Paris donne de nouveaux signes de fragilité

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Saclay-Montparnasse: 15 mn. Qui dit mieux ?

Sur le site de l’ATPS (Association pour l’Amélioration des Transports du Plateau de Saclay)

Saclay à quinze minutes de Paris

Le projet de Grande Boucle a été conçu en comité restreint, autour de Christian Blanc. Le concours d’idées n’ayant pas eu lieu, certains ont fait part de solutions alternatives, via d’autres voies. Ici, ce sont quelques anciens de l’Ecole Polytechnique qui ont proposé une autre approche dans la revue La Jaune et La Rouge (ce qui n’engage pas l’Ecole Polytechnique, les expressions d’idées dans les revues d’anciens sont libres)

Proposition alternative pour la desserte du Plateau
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Les auteurs de cette proposition ont a priori le mérite de connaître le terrain, ont développé des compétences dans le domaine du génie, et ont des capacités de raisonnement. Tout ceci fait que leur proposition ne devrait pas être traitée par le mépris. Bien que de nos jours,… l’intérêt « politique » porté  à l’enseignement supérieur et à la recherche ne signifie pas que les ingénieurs et scientifiques soient vraiment respectés, ni écoutés par nos « décideurs ».

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Transports Grand Paris: une alternative signée Castro

Les architectes du « Grand Paris », avec Roland Castro et Christian de Portzemparc, se sont sentis écartés de l’élaboration du projet mené par Christian Blanc et Marc Véron, présenté comme le projet du « Grand Paris »  par la Société portant ce nom  (la marque n’avait pas été déposée).

En observant la carte, on peut noter que Saclay serait relié via une branche de raccordement au réseau principal, à Vélizy-Villacoublay.

Voici deux extraits de presse, de Libération et du Parisien, avec le verbatim de l’intervention de Roland Castro lors de la réunion organisée par le CNDP.

Grand Paris, la solution des architectes

Ce « projet de compromis », comme  le définit Castro, se fonde sur trois principes.

Numéro un: « Il faut trois voies, pour pouvoir faire du cabotage et du rapide ». Concrètement, certains trains s’arrêtent à chaque station, d’autres filent en direct. Conséquence de cette approche, il faut « autant de gares que nécessaire pour desservir les gens », soit « pas quarante seulement ». Cette inflation de gares n’est pas vraiment prévue par le projet gouvernemental, vu le prix de ces équipements.

Deuxième principe: « Etre en aérien partout où c’est possible ». En particulier à l’Ouest, au dessus de l’A86, l’autoroute circulaire de la première couronne.

Troisième axe: « Récupérer l’existant dès qu’on peut ». C’est-à-dire, souvent, les voies ferrées là où elles existent, en particulier au Sud. Cette approche est défendue par la SNCF, qui a beaucoup mis en avant ses voies déjà là et les terrains qui les longent. Elle ne correspond pas du tout au choix d’un métro largement souterrain.

Enfin, pour la partie Est, les architectes veulent garder  le tracé par Clichy-Montfermeil.« Il faut mettre beaucoup plus d’argent à l’Est, sur les communes les plus pauvres », estime Castro. En particulier celui qu’on économise en récupérant l’existant.

(Libération)

Projet Roland Castro (Le Parisien)

Intervention de Roland Castro lors du Débat Public

L’architecte est intervenu lors de la réunion de lancement du 30 septembre 2010. Voici le verbatim de son intervention (site CNDP)

Roland CASTRO, architecte du Grand Paris : je vais quand même m’énerver, parce qu’il s’agit de deux ans de travail dans lesquels nous n’avons rien vu.

Je parle du travail technique lié à ce que j’appelle un grand métro. Je trouve d’ailleurs extrêmement désagréable que l’on nomme le Grand Paris, qui est une question bien plus grave, par l’expression grand métro. Il y a quand même eu énormément de travail dans les deux équipes sur les questions de la mobilité, et sur la politique de la mobilité.

Il y a notamment une série de choses qui ont été dites par bêtise, à savoir la qualité d’un métro aérien, c’est-à-dire la capacité d’embellissement de la ville formidable offerte par un métro aérien. C’est notamment possible pour certains aspects des tracés. Un élément identitaire extrêmement fort du Grand Paris, qui est connu de tout le monde, est l’A86.
Je pense que ce débat est aussi l’occasion d’avoir une discussion sur la politique des projets, et pas uniquement sur la technique. Par exemple, si nous parlons de mobilité dans le Grand Paris, il faut parler des bateaux sur la Seine. Il y a des tas de techniciens qui nous racontent des histoires à dormir debout, indiquant qu’il serait très dangereux d’avoir des services cadencés de bateaux sur la Seine. Il est vrai que c’est l’un des moyens de transport formidables auquel il faut penser.
Je signale que dans la réflexion que nous sommes en train de mener dans l’atelier du Grand Paris, nous allons amener une contribution de tout l’atelier au débat. Pour ce qui nous concerne, nous avons déjà réfléchi. Nous avons repris la proposition d’un métro aérien sur l’A86. Nous avons proposé que toutes les lignes du métro urbain actuel se terminent sur l’A86. Nous avons également raconté que ce qu’il y avait de mieux dans le projet Blanc était Montfermeil-Clichy-Chelles. Si nous regardons cependant un trajet A86, plus un appendice…
Une chose qu’il faut voir dans le projet Blanc par rapport à celui-là, c’est qu’il y a un rééquilibrage à l’est. Si nous parlons de solidarité dans le Grand Paris, cela signifie qu’il faut un rééquilibrage à l’est.

Deuxièmement, nous proposons qu’il y ait trois voies, et pas uniquement deux voies, de ce métro, afin de faire comme à New York et d’avoir des voies rapides et des voies de cabotage.
Le but est de parvenir à avoir 100 gares, et de pouvoir faire des choses très rapidement, et d’autres en perdant un peu de temps, mais pour que ce soit extrêmement désenclavant.
Mais je voulais dire que cela fait quand même un an que les architectes qui ont fait rêver sur le Grand Paris sont extrêmement maltraités et marginalisés. Leur enthousiasme n’a pas baissé, ce qui est incroyable. Nous sommes même restés copains, ce qui est invraisemblable.
Cela va finir par nous lasser.

Le tracé du projet « La Troisième Voie »

Article du Parisien

« Il faut sortir de l’affrontement stérile entre Etat et région, et surtout il faut aller vite, justifie l’architecte Roland Castro, porte-parole du groupe à l’origine de Troisième Voie. Nous proposons de construire le futur métro en aérien, au-dessus de l’A 86.

Les atouts de cette formule sont considérables :

d’abord, le terrain, on l’a, c’est.l’autoroute. Il est très facile de construire au-dessus, ça se fait partout dans le monde. On peut ainsi aller très vite, et surtout, c’est beaucoup moins coûteux que les projets pharaoniques de métro souterrain! Et puis surtout, l’aérien, c’est tellement mieux, tellement plus beau! » Pour l’instant, les architectes n’ont pas encore chiffré leur proposition.

Cette troisième voie reprendrait aussi la liaison à l’est de la Seine-Saint-Denis pour désenclaver Clichy-Montfermeil. « On rééquilibre à l’est en reprenant le tracé de Christian Blanc, mais on fait moins à l’ouest », poursuit l’architecte. Autre avantage de ce transport en aérien, il peut accueillir trois voies de circulation. « C’est un avantage énorme, explique Roland Castro. Cela permet d’avoir une circulation rapide et une autre lente. Donc, on multiplierait les gares: certains métros s’y arrêteraient et d’autres non pour aller plus vite, comme à New York. »

Une réunion est prévue demain matin autour de Roland Castro pour formaliser ce projet. Des architectes comme Christian de Portzamparc ou Yves Lion devraient être présents.

« Cette idée est intéressante, estime François Leclerc, autre architecte qui a participé à la consultation internationale du Grand Paris. Elle a l’avantage de proposer d’autres solutions, moins totalitaires et hégémoniques que celle de Christian Blanc.» Pour ces architectes, c’est aussi une façon de se réintroduire dans un débat dont ils avaient été écartés par les projets du gouvernement. Depuis deux ans, un atelier international du Grand Paris, censé regrouper tous ces professionnels pour poursuivre leur réflexion, attend toujours d’être créé.

« On est furieux! explose Roland Castro. On nous a vraiment pris pour des idiots. Alors maintenant, on s’exprime, et ça ne fait que commencer! »

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